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Gabon: levée de boucliers du personnel de l’INSG

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C’est à la suite du préavis de grève déposé le 20 janvier dernier au sein de leur hiérarchie que le personnel de l’Institut national des sciences et de gestion (INSG) a décidé ce mercredi 1er février de monter au créneau face au mutisme des responsables de cet établissement. Ces derniers réclament 6 ans de primes et le paiement intégral de leurs cotisations CNSS à l’administration de cet établissement supérieur, rapportent nos confrères d’info241.

Le torchon brûle entre les agents de l’Institut national des sciences et de gestion (INSG) et la direction de cet établissement d’enseignement supérieur. Et pour cause, ces derniers sont en attente de plusieurs mois de primes impayées, l’absence de leurs bulletins de salaire et le manque de cotisation à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) depuis six ans. 

Portail barricadé, banderoles de revendication, l’accès à l’Institut national des sciences et de gestion(INSG) était quasi impossible. Les employés de cet établissement fustigent le mutisme de la direction. « Nous réclamons nos droits légaux. Cela fait 6 ans que cette direction est là, trop c’est trop ! On ne peut pas asphyxier les gens jusqu’à ce niveau », a déploré un agent en colère. 


Ces agents constitués pour la plupart de la main d’œuvre non permanente ont tout tenté avant d’avoir recours à la grève. « Nous avons essayé de négocier depuis le 20 janvier, et c’est aujourd’hui qu’on nous appelle en négociation, le jour même du mouvement. »  a confié un gréviste. Vivement que ces pères et mères de familles trouvent gain de cause à leurs revendications. Toutefois, la tutelle est sollicitée afin de ne pas troubler l’année académique des étudiants inscrits dans cet Institut.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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