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Gabon : les rapports d’enquêtes parlementaires sur la SNBG et le FGIS attendus le 15 mars prochain

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Ouverte ce vendredi 1er mars par le président de l’Assemblée Nationale de la Transition, Jean François Ndongou, la Première Session Ordinaire pour l’année 2024, a permis de mettre en relief un certain nombre de points saillants parmi ceux déjà traités et ceux en cours de l’être. Au titre de ces points qui ont fait l’objet d’une attention particulière du président de l’Assemblée de transition, l’enquête parlementaire réalisée auprès des responsables de la SNBG et du FGIS. Une enquête dont le rapport final est attendu d’ici le 15 mars prochain. 

Analyse de la feuille de route du gouvernement de transition, examen et adoption du projet de loi portant révision de l’article 35 de la Charte de la Transition, examen du projet de loi de finance et création de deux commissions d’enquêtes parlementaires dédiées à la gestion de la SNBG et du FGIS. En à peine quelques mois, l’Assemblée nationale a élargi de façon substantielle son champ d’actions prioritaires. Concernant justement ce dernier point relatif aux deux entités étatiques que sont le FGIS et la SNBG, un rapport devrait être livré d’ici le 15 mars. 

En effet, en quête d’informations concernant à la fois la gestion de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG), notamment sur les conditions de sa liquidation/vente et le sort réservé à son patrimoine et l’utilisation des financements reçus par le bilan des activités du Fonds Gabonais d’Investissements Stratégiques (FGIS) et son patrimoine depuis sa création, l’Assemblée nationale avait créé deux commissions d’enquêtes parlementaires, qui se sont tour à tour entretenus avec les responsables de ces deux entités censées être gérées par l’Etat. 

Des doutes concernant la fiabilité et la véracité des informations

Et le moins que l’on puisse dire à moins de deux semaines de la remise du rapport au président de l’Assemblée nationale de Transition, et selon des sources proches de ces deux épineux dossiers, c’est que bon nombre d’irrégularités ont été constatés. Que ce soit en termes d’investissements, de fonctionnement et même sur le plan juridique, ces deux entités ne sont pas exemptes de tout reproche. On se rappelle par exemple que la cession quasiment pour un franc symbolique, de la SNBG à Gsez, avait permis à ce dernier de mettre la main sur plus de 300 000 hectares de permis forestiers au Gabon. Une sinécure. 
Concernant le FGIS, pilier de la stratégie de diversification nationale et au cœur d’un des plus importants chantiers infrastructurels de ces dernières années dans le pays avec la Baie des rois, c’est tout comme. Plusieurs filiales dont certaines peinent à démontrer leur véritable importance, une gestion décriée avec un résultat net d’à peine 58 millions de FCFA en 2021 comme l’avait démontré le cabinet Moore Insight dans son rapport sur les industries extractives et des errements financiers. Autant de choses qui seront vraisemblablement présentées au plus tard le 15 mars prochain.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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