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Gabon: les parents d’élèves appellent le gouvernement et les enseignants à négocier

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La décision du gouvernement de sanctionner les enseignants grévistes qui n’ont pas regagné les salles de classe le lundi 12 janvier 2022, et l’arrêt des pourparlers entre les deux parties n’ont pas manqué de susciter des inquiétudes du côté des parents d’élèves. Ainsi, c’est par l’entremise de son président, Francis Ndong, que la Fédération nationale des associations des parents d’élèves (Fenapeg) a tenu à réagir et invité les deux camps à reprendre les négociations.

C’est le week-end écoulé qu’a eu lieu une rencontre entre les enseignants grévistes et les membres de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves de l’Ogooué-Maritime ( Fenapeg). Occasion pour Francis Ndong du bureau de la Fédération nationale des associations des parents d’élèves d’exhorter les pouvoirs publics à ouvrir un dialogue avec les enseignants grévistes.

Par la suite, ce dernier a fustigé la posture aussi bien des enseignants que des autorités gouvernementales, qui ont décidé de camper sur leurs positions. « Il n’est plus question que les parents d’élèves se taisent face aux problèmes observés dans le secteur éducatif. Nous craignons pour nos enfants », a déclaré Francis Ndong à nos confrères de l’AGP. Invitant gouvernement et enseignants à reprendre les négociations, la seule voie à leurs yeux qui puisse aboutir à la résolution du conflit. Dans le cas contraire, ont-ils averti, les parents d’élèves prendront une position.  

Pour sa part, Sylvain Moundounga, Secrétaire provincial du SENA ne compte pas céder à la pression tant que les revendications n’ont pas été satisfaites et ce, malgré le dernier communiqué du gouvernement indiquant des sanctions à l’encontre de certains enseignants. ‹‹ Les raisons qui nous ont emmenés en grève n’ont pas été satisfaites. À partir de cet instant, on a aucune raison de repartir dans les salles de classe. La grève continue ›› a-t-il déclaré. Afin de résoudre cette situation qui gèle les cours depuis des mois, les autorités gouvernementales gagneraient à aplanir le climat social, et non  pas faire dans l’intimidation et la menace. Gageons que de nouvelles négociations soient ouvertes afin de sauver l’année scolaire.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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