C’est un véritable calvaire que traversent les hôpitaux publics. Du Centre hospitalier universitaire de Libreville(CHUL) à celui d’Owendo, les services gérés par des prestataires sont pour la plupart en suspens du fait de la dette contractée auprès des fournisseurs. Et ce, au nez à la barbe du ministre de la Santé, le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong.
Depuis plusieurs semaines, les hôpitaux publics peinent à retrouver un fonctionnement optimal. Et pour cause, ces structures sanitaires sont tout à tour partenaires et fournisseurs sont contraints de mettre un terme aux différentes prestations au sein de ces établissements sanitaires d’utilités publics.
Une situation consécutive aux résultats financiers à la traîne, dûs à des difficultés de trésorerie récurrentes; relatives à la modicité des subventions de l’État effectivement encaissées à ce jour et au reversement par à coups des ristournes par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).« c’est environ 4 milliards de FCFA qui sont alloués au CHUL , seulement 200 millions qui sont décaissés chaque année » a indiqué une source.
Conséquence la restauration gratuite des malades internés est suspendue jusqu’à ce jour. Et ce, du fait de la rupture du contrat du fournisseur du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) et le Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Une situation qui va de mal en pis. « Il ne s’agit pas que de l’alimentation. La plupart des prestataires accusent des factures impayées et cessent à tour de rôle leurs fournitures.» a indiqué une source.
La santé a été identifiée comme étant un secteur prioritaire pour le gouvernement de Rose Christiane Ossouka Raponda. Cependant, celui-ci peine à matérialiser la politique du Chef de l’État Ali Bongo Ondimba. Par ailleurs, les patients sont laissés pour compte, vivement que cette situation trouve des solutions immédiates.
