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Gabon: le RPM prêt à un second round face à Michel Menga

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Après la sortie de l’actuel ministre de la Culture Michel Menga M’Essone qui a réaffirmé qu’il  reste le président légal du Rassemblement héritage et modernité, la réponse du berger à la bergère n’a pas tardé. C’est au cours d’une conférence de presse animée récemment que les responsables du  Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) ont fustigé la position de leur ancien compagnon. 

En effet, si l’ordonnance du juge des référés du tribunal de première instance de Libreville datée du 16 avril dernier a tranché en indiquant que  le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) n’a pas encore d’existence juridique, ses vice-présidents, Edgard Owono Ndong et Jean et Fadi Colette Métimbé, et son Secrétaire exécutif adjoint 1, Jean Robert Goulongana, ont tenu à réaffirmer qu’Alexandre Barro Chambrier demeure le seul président statutaire du RHM. 

Répondant aux affirmations de Michel Menga M’Essone qui assurait lors de son échange avec la presse être un des fondateurs du RHM, Edgard Owono Ndong  a relevé qu’il en était rien car le RHM  « est né sous les cendres du Front de l’unité nationale et le développement utilitaire (FUNDU) de Noël Bourobo Epembia, formation politique qui a reçu préalablement l’adhésion de tous, y compris de Michel Menga, avant qu’elle ne se mue en RHM ».  

D’ailleurs dans le recepissé définitif de déclaration du parti, c’est bel et bien Alexandre Barro Chambrier qui est le président de cette formation politique. Dans le même temps, ils ont indiqué que Michel Menga ne devrait plus s’exprimer au nom du RHM car ayant fait l’objet d’une suspension de ses fonctions de Secrétaire général du parti à la suite de son entrée au gouvernement. 

Concernant la décision du juge des référés, Edgard Owono a relevé que celle-ci  n’est que provisoire et que l’appel interjeté par son parti devrait permettre d’examiner le dossier dans le fond. « Nous avons dès, le 19 avril, interjeté en appel et nous verrons bien ce que dira le juge en 2ème instance. Notre requête ne portait pas sur le fond, c’est-à-dire sur le problème de l’existence juridique du RPM ou sur celui de la légitimité à la tête du RHM. Ces questions feront l’objet, le moment venu, de recours devant les instances judiciaires et administratives compétentes qui devront juger au fond. Comme vous le voyez donc, rien n’est encore définitivement tranché », a-t-il conclu.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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