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Gabon : le CTRI appelé à mettre fin aux nuisances sonores des bars et des églises !

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Au Gabon, la Constitution garantit la liberté de culte et de religion. Cependant, certaines pratiques religieuses sont tout aussi bruyantes que les bars au point de porter atteinte à la tranquillité du voisinage. Des nuisances sonores pour lesquelles les populations interpellent le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Veillées de prière, réunions diverses, cultes, soirées dansantes, les églises et bars n’accordent quasiment aucun répit aux riverains. En effet, ouverts presque 7 jours sur 7 ces lieux bruyants gênent de jour comme de nuit les populations environnantes. Ces dernières espèrent trouver auprès du CTRI une solution à ce problème qui mine leur quotidien.

Quelles solutions aux nuisances des lieux de culte et bars?

Si les lieux de culte se sont multipliés pour éviter de longs trajets à ceux qui s’y rendent, cette proximité avec les habitations ne plaît pas à tout le monde. En effet, les tapages, cris, sons musicaux et prêches avec des hauts parleurs assourdissants dérangent plus d’un. Face à ce vacarme quasi continu renforcé par les bars et autres débits de boissons, la population se demande ce qu’attend le CTRI pour régler ce problème qui n’a que trop duré.

Certes la Constitution garantit la liberté de conscience, le libre exercice de la religion et le droit de former des communautés religieuses habilitées à diriger et à gérer leurs affaires en toute indépendance, cette liberté doit s’exercer « dans le respect de l’ordre public ». Faut-il rappeler que le Code pénal en ses articles 453 et suivants prévoit que les auteurs de nuisances sonores encourent jusqu’à 6 mois d’emprisonnement ainsi qu’une amende de 2 millions FCFA, en cas de récidive. « Lorsque les nuisances sonores sont commises de nuit » ainsi que « lorsque le ou les auteurs persistent en dépit d’une injonction de l’autorité administrative compétente ». Si les églises et les bars ne sont pas soumis à ces textes il faudrait peut-être envisager la voie de la sensibilisation.

Iris Obanga

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Un commentaire

  1. C’est un sujet dont le CTRI devrait vraiment s’occuper car les nuisances sonores nocturnes sont une plaie pour les populations les subissant.
    Actuellement nous subissons à la Nouvelle Cité de Nzeng-Ayong, un problème similaire de nuisances sonores nocturnes d’un débit de boissons depuis le mois de Juillet 2023. Des plaintes individuelles ont été déposé au commissariat du 6e arrondissement et l’agent en charge reconnait l’infraction mais ne fait rien. Une plainte collective a été déposé contre ce débit de boissons et même le commissaire ne fait rien non plus. Nous sommes en train de nous organiser pour aller au niveau du procureur pour que ce tapage nocturne cesse mais en attendant nous subissons cet injustice sans pouvoir rien faire.

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