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 Gabon : le barrage hydraulique de Bouée, un levier de croissance et de développement

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Évalué à plus de 3 697 milliards de Fcfa, le Plan national de développement de la transition est un ambitieux programme porté par le général Brice Clotaire Oligui Nguema et qui devrait accélérer le développement socio-économique du Gabon. Axé sur un objectif de relance de la machine productive du pays, sa mise en œuvre nécessite un développement des infrastructures énergétiques, d’où le projet de construction d’un barrage hydroélectrique à Bouée, d’une capacité de 600 mégawatts. 

Située dans le centre du Gabon, Bouée dispose d’une position stratégique dans la stratégie de développement voulue par les autorités de la Transition. En effet, une fois ce barrage construit, il devrait pouvoir répondre aux besoins en énergie que nécessitera la forte activité économique générée par l’extraction des matières premières, mais aussi de répondre aux besoins en électricité des populations environnantes. Ainsi, au terme du Forum sur la coopération sino-africaine qui s’est tenu en Chine en début de mois, c’est donc le groupe chinois TBEA qui a manifesté son intérêt pour la construction de ce barrage. 

Des infrastructures énergétiques pour booster le secteur des mines 

La signature du mémorandum d’entente avec le groupe chinois TBEA, d’une valeur de 2,5 milliards de dollars vise à concrétiser le projet hydroélectrique FE2 d’une capacité de 50 mégawatts et celui de Bouée d’une capacité de 600 mégawatts, qui devrait comporter des lignes de transport d’interconnexions électriques. L’ambition des autorités étant de porter le secteur minier au rang de levier essentiel de la croissance économique, celle-ci s’appuiera sur l’exploitation de la mine de Bamiaka et du fer de Belinga. 

Selon le ministre des Mines, Gilles Nembe, l’exploitation de ces deux mines nécessite une capacité énergétique de l’ordre de 350 mégawatts, soit plus que la capacité de production actuelle de Poubara 2. Ainsi, le barrage hydroélectrique de Bouée devrait répondre à cette forte demande, y compris en soutenant les besoins en énergie nécessités par l’acheminement des matières vers les ports d’évacuation. En termes de volume des matières à transporter, les autorités misent sur des ordres de grandeur de 100 millions de tonnes. C’est pourquoi, les mémorandums signés avec les entreprises chinoises prévoient la réalisation d’un chemin de fer, l’optimisation des voies fluviales avec la construction de ports à Ndjolé, Lambaréné, mais aussi un port en eau profonde à Mayumba. 

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