A La UneDerniers articlesECONOMIE

Gabon: la Sogada, acteur majeur de la biosécurité dans le secteur agricole

Ecouter l'article

Créée par Hervé Patrick Opiangah, la Société gabonaise de développement agricole (Sogada) est un projet grandeur nature qui nourrit l’ambition de devenir le fleuron du secteur de l’agriculture et de l’élevage. Dotée d’une surface cultivable et exploitable d’un peu plus de 106 hectares, cette structure, spécialisée dans les activités du maraîchage et de l’élevage, se pose inexorablement en soutien au développement desdits secteurs. C’est dans cette optique que la journée du mardi 8 février 2022 a été l’occasion pour l’administrateur général de ladite société de montrer les améliorations faites récemment dans le cadre du développement de ses activités.

[acl_also_read title= »LIRE AUSSI » text= »Gabon : la Sogada, un soutien au secteur agricole » link= »https://gabonmediatime.com/gabon-la-sogada-un-soutien-au-secteur-agricole/ »]

Avec près de 350 milliards dépensés chaque année en importation des produits alimentaires issus de la culture et de l’élevage, le Gabon continue d’être dépendant des productions étrangères. Conscient de ce déséquilibre, la Société gabonaise de développement agricole s’est donnée pour objectif de s’arrimer à la vision du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en matière de développement agricole, en essayant de contribuer à faire atteindre le pays à l’autosuffisance alimentaire.

Une vue de la ferme de la SOGADA © GMT

Ainsi, c’est au village Meyang situé à quelques encablures de Ntoum au Pk 55, Nzong Exotica, que l’administrateur général de la Sogada, Hervé Patrick Opiangah a mis le cap. Au sein de ce site, la société y cultive sur 20 hectares, plusieurs variétés de légumes, notamment la tomate, le persil, l’aubergine violette ou encore l’aubergine blanc, ainsi qu’une bananeraie de près de 40 000 pieds qui s’étale à perte de vue. A ces premières cultures viennent se greffer l’installation de poteaux électriques sur 1 kilomètre, pour l’approvisionnement en électricité, indispensable à l’exploitation d’une ferme pour l’élevage de volaille et de porcs. 

Parmi les nouveautés, on dénombre une salle de conditionnement industriel, et une poussinière industrielle ainsi qu’un bâtiment de biosécurité. Lesquelles permettront de respecter le protocole en vigueur favorable à l’élevage avant leur entrée dans différents marchés du pays pour la vente des œufs. Autant d’infrastructures dont l’unique objectif est de conduire le Gabon à atteindre une autosuffisance alimentaire d’ici quelques années. 

L’administrateur général de la Sogada, Hervé Patrick Opiangah © GMT

Une diversité de produits qui illustre clairement  l’ambitieux projet de la Sogada et la vision de son administrateur général Hervé Patrick Opiangah. « Le projet veut répondre à une demande de consommation locale, des produits du maraîchage donc de l’agriculture et ceux de l’élevage. L’objectif visé est de ne plus dépendre d’autres pays en termes d’exportations alimentaire par le biais d’une production réalisée par des Gabonais avec le souci de maîtriser la chaîne de production de bout en bout en termes de garanties sanitaires, car nous avons en priorité l’idée de produire des aliments sains d’où la mise en place d’une poussinière industrielle et de biosécurité » a-t-il expliqué. 

[acl_also_read title= »LIRE AUSSI » text= »Hervé Patrick Opiangah : «la Sogada est une passion et une volonté d’accompagner notre pays vers l’autosuffisance alimentaire» » link= »https://gabonmediatime.com//herve-patrick-opiangah-la-sogada-est-une-passion-et-une-volonte-daccompagner-notre-pays-vers-lautosuffisance-alimentaire/ »]

Dans un secteur laissé et dévolu aux expatriés et avec un projet graine qui tarde à prendre véritablement son envol, la production 100% made in Gabon dont la Sogada a fait le crédo est une réalité. Visionnaire et révolutionnaire, Hervé Patrick Opiangah a pris conscience des potentialités des terres et des richesses du Gabon. C’est pourquoi, il est intimement convaincu que le retour à la terre est un secteur porteur et d’avenir susceptible de lutter contre le chômage grandissant et d’accompagner à terme, le secteur agricole gabonais dans sa quête de l’autosuffisance alimentaire.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page