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Gabon : la diatribe de Bilie-By-Nze contre Akure-Davain

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Dans un communiqué rendu public le 4 août 2023, le premier ministre, chef du gouvernement, Alain-Claude Bilie-By-Nze, a apporté un démenti au leader du parti Les Démocrates Libres (LDL), Séraphin Akure-Davain. Alors que ce dernier avait attribué le fiasco des travaux du Comité de suivi de la concertation politique aux représentants de la majorité présidentielle, le premier ministre a précisé que seul Monsieur Akure a arrêté d’assister aux travaux.  

Alain-Claude Bilie-By-Nze n’est pas allé de main morte dans son communiqué rendu public le 4 août par les équipes de la primature à propos des travaux de suivi des conclusions du dialogue national. Il a affirmé que c’est Séraphin Akure-Davain et seulement lui, qui a boycotté les réunions de suivi du comité, après avoir assisté à la première rencontre seulement.   

L’absentéisme notoire de Séraphin Akure-Davain

Au terme des travaux du dialogue initié par le président Ali Bongo Ondimba en février dernier, un comité de suivi, paritairement composé de membres de la majorité et de l’opposition, avait pour mission de se pencher sur certains thèmes qui n’avaient pas été soldés. Selon le premier ministre, si monsieur Akure-Davain a bien assisté à la rencontre inaugurale, ce ne fut pas le cas des deux autres réunions.

En effet, selon Alain-Claude Bilie-By-Nze, ont pris part aux sessions ordinaires du Comité qui se sont tenues à la Primature les 27 avril, 11 mai et 27 mai,  « l’ensemble des membres du Comité. Il faut relever cependant l’absence du Vice-Président représentant l’opposition Séraphin Akure-Davain qui n’aura assisté qu’à la réunion inaugurale », peut-on lire dans le communiqué.

L’opposition victime de ses propres turpitudes 

Si le chef du gouvernement a, sans le dire, reconnu que les travaux sont bien à l’arrêt, ce n’est, selon lui, pas du fait de la majorité, mais bien de l’opposition. En effet, deux questions auraient été soumises au comité par les représentants de l’opposition. Une portant sur le retour des exilés au pays, et l’autre sur la création d’un statut de l’opposition.

Elles avaient été acceptées, selon le premier ministre, par la majorité, mais sous certaines conditions.   « Jusqu’à ce jour, la Majorité attend toujours de l’Opposition, la communication de la liste des compatriotes considérés comme exilés, et la preuve d’après laquelle, le projet relatif au statut de l’opposition versé à l’examen du Comité de suivi est bien L’émanation de tous les partis politiques et groupements de partis politiques de l’Opposition », a précisé Alain-Claude Bilie-By-Nze, avant d’assurer que ces deux éléments sont la cause de la non-reprise des travaux à ce jour.

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