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Gabon: Berre accorde une heure trente minutes aux travailleurs pour rentrer chez eux

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Selon la ministre de l’Emploi, Madeleine Berre, s’exprimant lors de la conférence gouvernementale sur la situation épidémiologique Covid-19 ce vendredi 12 février 2021, les nouveaux horaires du couvre-feu, désormais fixés de 18 heures à 5 heures ne devraient pas impacter le temps journalier de travail habituel. Fixée de 7 heures 30 à 16 heures 30 depuis le 22 janvier dernier, la durée de travail reste inchangée selon le membre du gouvernement; même si les employeurs peuvent euxmêmes décider du réaménagement de leurs horaires de travail. 

L’annonce par le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha  des nouveaux horaires de couvre-feu au Gabon ne manquera pas de susciter des interrogations quant à leur application. En effet, fixées entre 18 et 5 heures du matin, ces nouveaux horaires posent un certain nombre de questions sur les conditions et le temps du travail notamment en tenant compte des tracasseries liées au transport. 

Si certains s’attendaient à un réaménagement exceptionnel du temps de travail en République gabonaise compte tenu au climat qui prévaut lié à la Covid-19, la ministre de l’Emploi Madeleine Berre a, lors de la conférence gouvernementale sur la situation épidémiologique liée à la Covid-19, douché l’optimisme des fonctionnaires gabonais. « On a adopté un décret qui modifie les heures de travail, le couvre feu étant passé à 18 heures, le début de la journée commence à 7H30, la journée termine à 16 heures 30. Vous avez donc largement le temps de pouvoir rentrer à la maison », a-t-elle relevé.  

Toutefois, ne souhaitant pas mettre en mauvaise posture les employés, Madeleine Berre a indiqué que les employeurs pourraient s’ils le souhaitent, envisager un réaménagement des horaires de travail pour faire face aux exigences du couvre-feu. « On a laissé une flexibilité interne, en fonction des spécificités de l’entreprise ou de l’administration, pour que les entreprises elles-mêmes puissent organiser l’heure de sortie de leurs travailleurs  », a-t-elle laissé entendre. 

Des assertions qui ne semblent pas tenir compte des réalités des transports urbains dans le Grand Libreville. Gageons que les employeurs sauront faire preuve de flexibilité en aménageant des plages horaires qui permettront à tout le monde d’être chez lui à 18 heures.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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