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Gabon : 7 responsables syndicaux de la SEEG convoqués au B2

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Sept responsables syndicaux de la Société d’énérgie et d’eau du Gabon (SEEG) seraient depuis ce matin entendus par les agents de la Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire(DGCISM) communément appelé B2. Une procédure qui ne serait pas sans lien avec la crise qui secoue l’entreprise depuis le report par la Direction générale de la société du paiement de la prime de 13ème mois. 

Faudrait-il y voir un lien entre les recommandations, faites aux services de renseignement par le chef de l’État, de procéder au fichage des syndicalistes de la SEEG et la convocation de 7 d’entre eux ce 11 décembre ? si pour l’heure rien ne permet d’étayer une telle thèse, les collègues des personnes convoquées ignorent ce qui leur est reproché.

Attendus au palais Rénovation, les syndicalistes se retrouvent au B2

C’est ce que nous a confié un agent de l’entreprise parapublique, par ailleurs membre de l’un des syndicats de la Société d’énérgie et d’eau du Gabon. En effet, selon ce dernier, les syndicats auraient été conviés ce 11 décembre par la Direction à un dialogue en vue de trouver un terrain d’entente dans la crise qui les oppose. Sans que les discussions ne soient arrivées à terme, des agents du B2 se seraient présentés au siège de la SEEG et auraient embarqué 7 responsables syndicaux. 

« Nous avons appris que le Président de la République devait recevoir un certain  nombre de leaders syndicaux, mais au final, 7 leaders syndicaux sont mis aux arrêts au B2, donc 4 membres du syntée+ notamment a présidente, le vice-président, le porte-parole et membre, et 3 membres du SYPEG, la vice-présidente, le secrétaire général adjoint et le Président de section estuaire », a indiqué le syndiqué, inquiet du sort de ses camarades. 

Toutefois, selon des informations relayées par le site d’actualité Gabonactu ces convocations n’auraient aucun lien avec la crise liée au paiement du 13ème mois, mais aux dénonciations de malversation faite par les syndicalistes. Pour rappel, la Société d’énergie et d’eau du Gabon connait depuis le 8 décembre une crise, à la suite du refus de la direction générale de procéder au versement de la prime de fin d’année. Une décision qui a entrainé un mouvement d’humeur.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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