Cybersécurité: le club d’experts de la sécurité de l’information en Afrique dévoile son baromètre 2022
Dans l’optique de mieux cerner la perception et les enjeux de la cybersécurité au sein des grandes entreprises, le Club des Experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA) vient de dévoiler la deuxième édition de son baromètre annuel. Réalisée sur les 18 pays africains dans lesquels sont répartis ses 170 membres, cette étude aux résultats évocateurs souligne notamment que « le taux d’entreprises déclarant avoir subi au moins une cyber-attaque est en baisse de 28% comparé à l’année 2020 ».
Source d’enjeux à la fois économiques, politiques et géopolitiques, la cybersécurité constitue l’un des principaux défis des pays africains dans un monde numérique de plus en plus étendu. Fort de ce constat, il apparaît de plus en plus nécessaire de matérialiser une approche à la fois en termes de perception et d’objectifs, à l’image de ce que vient de réaliser le Club des experts de la Sécurité de l’Information en Afrique (CESIA).
Ainsi, dans une enquête indépendante et exclusive menée auprès de ses 170 membres et présentée sous forme de baromètre, le CESIA a dévoilé les grandes tendances de la cybersécurité sur le continent. En effet, entre prise de conscience collective des risques liés à la transformation digitale et prise de dispositions techniques et humaines pour se protéger, les grandes entreprises africaines font de plus en plus de cet épineux sujet, une véritable question de développement.
Avec un taux d’entreprises déclarant avoir subi au moins une cyber-attaque en baisse de 64% en 2021 contre 82% en 2020. La cyber-résilience devient donc un thème de plus en plus commun. D’autant plus qu’avec la crise sanitaire, celle-ci a entraîné le développement de la numérisation des entreprises et donc du tout internet, celle-ci semble donc plus que jamais d’actualité comme en témoignent les 52% d’entreprises qui « disent ne pas être prête à gérer une cyberattaque de grande ampleur ». Ce qui pourrait à terme, compromettre l’intégrité et la sécurité des données des grandes entreprises africaines.