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Covid-19: stagnation du nombre de cas actifs et nécessité d’allégement des mesures de riposte

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Avec une courbe de nouvelles contaminations au covid-19 progressivement en baisse, ce depuis le mois de janvier 2022, le gouvernement vient de proroger de 45 jours l’état d’urgence sanitaire maintenant ainsi les mesures restrictives en vigueur édictées pour lutter contre le covid-19. Une décision pas très bien accueillie au regard de l’impact de la crise sanitaire sur les différents domaines sanitaire, économique et social. 

Apparue au Gabon en mars 2020, voilà à peu près deux ans, que le pays fait face à la pandémie liée au covid-19. Le virus a atteint l’étendue du territoire national et a amené les administrations à travailler dans un contexte d’incertitude totale et à opérer des arbitrages difficiles face aux défis que représente le coronavirus sur les plans sanitaire, économique et social. L’apparition de nouveaux variants, entraînant l’explosion des nouvelles contaminations a, à chaque fois, rendu la tâche un peu plus difficile en plombant la reprise et la relance économique. Un état de fait face auquel les entreprises et les travailleurs n’ont pas eu d’autres choix que de se montrer résilients pour sauver leurs activités. 

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Au Gabon, le gouvernement a annoncé en décembre 2021, la quatrième vague de contamination dans le pays. Mais depuis janvier 2022, les situations épidémiologiques du pays régulièrement rendues publiques par le Copil-Coronavirus font la démonstration d’une tendance baissière des nouvelles contaminations. Pour preuve, avec 223 nouveaux cas positifs enregistrés entre le 31 janvier  et le 1er février 2022, le Gabon compte environ 4 379 cas actifs, dont 13 hospitalisations et 7 personnes admises en réanimation. Avec un taux de positivité estimé à 5,2% pour une population totale d’environ 2 millions d’habitants, ces chiffres soulignent une situation épidémiologique pas très alarmante. 

Un taux d’incidence de la maladie, plutôt rassurant, qui devrait pouvoir amener le gouvernement à repenser sa stratégie de riposte en vue d’une sortie de crise. Pourquoi ne pas songer par exemple à décaler les heures du couvre-feu de 21 heures à 23 heures, voire tirer définitivement un trait sur cette mesure restrictive?  

Par ailleurs, bien qu’avec la vaccination contre le Covid-19, le gouvernement a tenté d’ouvrir cette voie en allégeant les restrictions pour les personnes vaccinées ainsi que les entreprises dont les employés sont tous vaccinés, la dynamique ne répond toujours pas à toute la problématique de la relance des systèmes économique et social. De nombreuses entreprises, notamment les PME, ne sont pas encore redevenues totalement opérationnelles. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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