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Conflit Homme-faune: Assala Gabon investit près de 750 millions dans des clôtures électriques

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Depuis plusieurs mois, le gouvernement table sur le dossier brûlant du conflit Homme-faune, une affaire qui a déjà causé de nombreux dégâts collatéraux dans l’arrière pays. Voulant être un soutien à l’État, la société pétrolière Assala Gabon a annoncé le déblocage d’une enveloppe de près de 750 millions de francs CFA sur trois ans pour la construction de clôtures électriques à travers le Gabon au bénéfice des populations agricoles, rapporte le site Direct Infos.

Afin de contribuer aux solutions de la problématique complexe Homme-faune, la compagnie pétrolière Assala a annoncé le déblocage d’une enveloppe de près de 750 millions de francs CFA sur trois ans. Un montant mis à disposition pour la construction de clôtures électriques à travers le Gabon au bénéfice des populations agricoles. A cet effet, trois clôtures électriques de grande envergure ont déjà été installées dans les provinces de l’Ogooué-Maritime, de la Nyanga et de l’Ogooué-Ivindo, protégeant près de 570 hectares de terres cultivables. Une quatrième près d’Andock-Foula, à quelques encablures de la ville de Kango, a été récemment inaugurée. 

Une situation qui a permis à 86 familles de continuer leurs activités agricoles à l’abri des attaques d’éléphants. « Ce projet de clôtures électriques s’inscrit pour notre société au sein d’un projet plus vaste : le projet Agro-Éco. Nous encourageons l’amélioration des niveaux de vie, l’agriculture durable et la protection de la biodiversité. C’est en droite ligne avec notre politique de performance sociale et de développement durable. Pour notre société, c’est permettre aux populations locales de pouvoir continuer leurs activités agricoles à l’abri des pachydermes », a déclaré Daniel Marini, directeur général d’Assala Gabon.

Contrairement aux nouvelles clôtures mobiles, ces barrières fixes encouragent des pratiques agricoles durables. En travaillant avec le Smithsonian National Zoo and Conservation Biology Institute du Gabon, qui a mené une expérimentation sur trois ans pour enrichir la terre, les agriculteurs ont été formés à la fabrication de compost pour fertiliser le sol. Autant de solutions et d’implications qui espérons le permettront d’apporter la quiétude dans les zones principalement touchées par les attaques de pachydermes.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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