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Commonwealth : le Gabon suspendu  « partiellement » pendant 2 ans

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Décidément le Gabon n’en a pas fini avec les sanctions de la communauté internationale suite au coup d’État perpétré par les forces de défense et de sécurité. Après les instances africaines, c’est au tour du Commonwealth de suspendre le pays d’Afrique centrale de ses instances et ce pour une période de 2 ans, délai qui lui a été fixé pour un retour à la démocratie.

C’est en marge de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient en ce moment à New-York que le 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth s’est réuni afin de parler développement. Se penchant sur la situation du Gabon, l’organisation à laquelle le pays a adhéré a décidé de prendre des mesures conservatoires, en attendant des avancées probantes. 

Le Commonwealth en attente de progrès acceptables du Gabon 

Si la communauté anglophone a vertement condamné le renversement de l’ordre constitutionnel au Gabon, les mesures suspensives prises visent surtout à accompagner le pays vers une sortie de crise rapide. Pour y parvenir, le groupe d’action ministériel du Commonwealth n’est pas allé de main morte puisque la suspension partielle prononcée touche un large pans d’activités auxquelles le pays se verra privé.

 « Cette suspension partielle entraîne la suspension des Conseils du Commonwealth et l’exclusion du Gabon de toutes les réunions et événements intergouvernementaux du Commonwealth, y compris les réunions ministérielles et le CHOGM », peut-on lire dans le communiqué sanctionnant la rencontre. Par ailleurs, le Gabon dispose de 2 ans, à compter de cette décision, pour rétablir la démocratie. A défaut, la communauté envisage une suspension définitive.

Notons qu’en début de mois de septembre, la Secrétaire générale du Commonwealth Patricia Scotland, était en visite de 48 heures à Libreville afin de se faire une idée de la situation dans le pays. Elle avait à cette occasion rencontré différents acteurs, dont le président de transition, Brice Oligui Nguema. Les conclusions tirées de cette visite ont sans nul doute contribué à éclairer la lanterne du Groupe d’action ministériel. 

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