ANBG : 16 mois sans salaires, les délégués abandonnés dans un silence d’État

À l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), le scandale n’a que trop duré. Cela fait 16 mois que les délégués locaux et extérieurs assurent leurs missions sans percevoir le moindre franc. Pas d’arriérés réglés, pas d’explication officielle. Juste un mépris institutionnalisé, un silence administratif et une précarité devenue insoutenable.
Une dette salariale ignorée, malgré un milliard logé au Trésor. Ces agents, pourtant régulièrement nommés, continuent d’instruire des dossiers sensibles, engagements décennaux, certificats médicaux, accréditations d’établissements, au Gabon comme à l’étranger. Leur travail, selon les membres du collectif reçu récemment par le journal L’Union, aurait généré près d’un milliard de francs CFA, actuellement logé entre le Trésor public et la Caisse des dépôts et consignations. Un fonds suffisant, en théorie, pour solder la dette. Mais en pratique, rien ne bouge.
Cette impasse est d’autant plus révoltante que la réforme initiée par le directeur général sortant, le Pr Ruphin Ndjambou, prévoyait expressément le règlement de cette situation. Pourtant, depuis la fin du régime précédent et l’entrée dans la Vᵉ République, les délégués n’ont eu droit qu’à des promesses. Beaucoup de promesses.
Vice-présidents mobilisés, ministère paralysé
En mai dernier, c’est le vice-président de la République, Dr Séraphin Moundounga, qui s’est personnellement engagé auprès du collectif. Quelques semaines plus tard, le dossier a été transféré à Alexandre Barro Chambrier, vice-président chargé du gouvernement, qui a, lui aussi, reconnu “l’urgence absolue de la situation”. Depuis, le silence est retombé. Le ministère des Comptes publics, où le dossier semble désormais bloqué, n’a fourni aucune avancée, ni explication.
Combien de temps encore faudra-t-il mendier son dû ?
Les agents de l’ANBG ne réclament pas une faveur. Ils exigent leur salaire. Ce qu’ils ont gagné. Ce que l’État leur doit. La répétition des rendez-vous, des lettres, des appels restés sans réponse est devenue une routine humiliante. Jusqu’à quand ces agents devront-ils survivre sans ressources, pendant que les institutions se renvoient la balle ?
Il ne s’agit plus d’un dysfonctionnement administratif. C’est un cas de violence sociale. Et à ce stade, c’est l’État lui-même qui entretient l’injustice. En attendant, les délégués continuent de travailler. Par dignité. Par conscience professionnelle. Mais combien de temps tiendront-ils ?
Ah l’ANBG si vous agent vous vous plaignez nous étudiants allons faire quoi ? 9 mois sont déjà passer pas de virement en mars 2025 le général président ( candidat) nous avait réunis à l’université Omar Bongo nous promettant la régularisation et les virements des bourses pour tout les étudiants boursier au plus tard le 10 mars à croire que c’était des bonne parole pour préparer sa candidature au élection présidentielle du 12 avril 2025 aujourd’hui 5 mois sont passer le général président devenu président de la république ne se retourne plus pour voir la situation des étudiants gabonais qui sont à la bandons nous qui venons des familles démunies sommes abandonnées à nous même vue que les dirigeants ne savent dire que des bonne parole sans actes on va dire c’est pas au président de si de faire sa mais moi je dis oui c’est à lui de faire le suivie de tout vue que nous savons tous que l’administration gabonaise travail bien que lorsqu’elle est sous pression donc c’est à lui de mettre la pression et les choses vont changer
Bon c’est se que j’avais à dire sur la situation des étudiants gabonais juste au sujet de l’ANBG sinon y’a beaucoup à dire