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Voeux à la nation : le Gén. Oligui Nguema annonce la libération de 1000 prisonniers en 2024

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C’est à la faveur de son traditionnel discours à la nation, tenu ce dimanche 31 décembre 2023, que le Président de la République de la transition a annoncé une grâce présidentielle grandeur nature. Le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé qu’en 2024 ce sont au total 1000 prisonniers qui seront remis en liberté sous les conditions légales.

C’est vêtu de sa tunique rouge que le Chef de l’État durant la transition s’est fendu d’un discours rassurant et unificateur. Passant au crible l’ensemble des secteurs d’activités, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a tout de même rappelé l’impossibilité qui est la leur de changer le pays avec un claquement de doigts. Ainsi, il appelle les populations à faire montre de patience non sans donner des gages de libération.

Vers la remise en liberté de 1000 détenus

Si le ministre de la Justice, Garde des Sceaux de la transition évoquait il y a 3 mois la condition carcérale irrégulière de certains, il reste que les mesures visant à changer de paradigme étaient attendues. Conscient de la portée que revêt cette question, le Président de la transition a pris le taureau par les cornes en annonçant une grâce présidentielle qui prendra effet dès le premier mois de l’année 2024. 

Laquelle est pour le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, l’année de la prospérité partagée et d’une plus grande humanité. À cet effet, le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a clairement indiqué que « j’envisage la libération de 1000 prisonniers sous les conditions prévues par la loi ». Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir des centaines de personnes qui espèrent revoir leurs proches incarcérés sans jugement.

Entre excitation et prudence !

C’est la position adoptée par le commun des gabonais. Si cette annonce aux effets « waouh » laisse planer le retour à la liberté des innocents placés sous mandat de dépôt voire de détenus politiques tels Lieutenant Kelly Ondo depuis janvier 2019, il n’en demeure pas moins qu’une risque ressurgit. Une frange de la population étant anxieuse quant aux mécanismes d’accompagnement de ces anciens détenus qui devront se réinsérer. Un autre doute subsiste sur les infractions graciées. De Léandre Nzué à Renaud Allogho Akue, difficile d’y voir des libérations logiques. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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