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Paludisme : cause de 40% des hospitalisations au Gabon

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Alors que le Gabon s’est engagé avec le soutien de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans la campagne « zéro paludisme à l’horizon 2030 », cette pathologie demeure un véritable problème de santé publique. Selon les statistiques officielles publiées dans un article de VOA Afrique en avril 2023, 40% des hospitalisations dans le pays sont imputables à cette maladie. Une situation qui devrait attirer l’attention des autorités en charge de ce secteur afin d’intensifier les campagnes de sensibilisation.

Le paludisme continue de présenter un réel danger pour la santé et coûte des vies aux personnes les plus vulnérables, à savoir les femmes enceintes, les enfants de moins de 5 ans et les populations vivant dans la précarité. Situé en zone endémique où sévit fortement cette maladie, les chiffres du Gabon laissent entrevoir qu’une grande partie des consultations externes est liée à celle-ci et constitue l’une des raisons pour lesquelles les patients sont admis dans un hôpital, soit 40%.

Une situation alarmante qui démontre que le gouvernement peine à apporter des solutions efficaces afin d’éradiquer le paludisme au Gabon. Il faut souligner que les années antérieures, l’attention était essentiellement portée sur la pandémie de Covid-19, avec pour incidence une explosion de la mortalité due au paludisme. D’ailleurs, l’OMS indique que la région africaine supporte la charge de morbidité la plus lourde, soit « en 2022, 94 % des cas de paludisme et 95 % des décès dus à cette maladie » . Des données qui rendent impossible l’objectif crucial à atteindre dans le cadre de la réduction de l’incidence du paludisme et des décès fixée pour 2025 par la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme.

Que doit faire le gouvernement pour lutter contre le paludisme ?

Considéré comme un problème de santé publique, il serait judicieux que toutes parties prenantes, à savoir le gouvernement et les populations, s’unissent. Les autorités devraient s’attaquer aux facteurs qui augmentent le risque d’infection palustre à savoir l’insalubrité. Pour ce faire, une vaste campagne de nettoyage des rues et des canalisations devrait se faire de manière régulière à travers tout le pays, car les quartiers enclavés sont généralement transformés en gigantesques banques à ordures ménagères. De l’autre côté, les populations doivent être sensibilisées sur l’impérieuse nécessité de maintenir leur environnement propre et sain


Il est important de souligner que le paludisme est une infection causée par un parasite, une maladie potentiellement mortelle qui est transmise à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques. La journée mondiale du paludisme qui sera célébrée ce 25 avril 2024 aura pour thème « Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable ».

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