Derniers articlesFAITS DIVERS

Oyem: il perce l’oeil de sa concubine pendant une dispute conjugale

Ecouter l'article

Au Gabon, les violences basées sur le genre sont désormais considérées comme incompatibles avec l’ère du temps et les évolutions dans la conscience collective. Dernier fait en date, l’interpellation de Jean Paul II Ezima Essono, un compatriote âgé de 34 ans qui aurait roué de coups Ndong Obone Eyi, sa concubine, qui aurait perdu un œil. Une situation consécutive au refus de cette dernière de laisser son compagnon quitter la ville d’Oyem pour aller dans la ville de Makokou pour trouver du travail, rapporte le quotidien L’Union.

Les faits se seraient déroulés récemment au quartier Ndanva, dans la ville d’Oyem, dans la province du Woleu-Ntem. Ce jour-là, une violente dispute aurait éclaté au domicile dans la chambre du couple. Laquelle serait due à la volonté de Jean Paul II Ezima Essono de rallier Makokou pour trouver du travail. Une décision mal perçue par Ndong Obone Eyi enceinte de 3 mois qui s’y serait opposée.

Le ton serait alors monté entre les deux concubins qui en seraient venus aux mains. Ne pouvant pas lutter contre son compagnon, qui l’aurait rouée de coups, Ndong Obone Eyi aurait pris la fuite pour se réfugier au domicile de sa sœur. Jean Paul II Ezima Essono l’aurait suivie et aurait demandé à sa concubine de regagner le domicile conjugal. Une demande à laquelle celle-ci aurait dit non. Face à ce refus, l’homme se serait à nouveau mis à battre sa femme.

Craignant pour la vie de Ndong Obone Eyi, sa sœur aurait porté plainte auprès du commissariat d’Oyem. Alertées, les éléments de la Brigade anticriminalité vont procéder à l’interpellation de Jean Paul II Ezima Essono. Lors de son interrogatoire, ce dernier aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés non sans avouer que les coups portés à sa compagne auraient occasionné la perte de son œil gauche. 

Le mis en cause a été présenté devant le parquet de la République puis placé en détention préventive à la maison d’arrêt d’Oyem en attendant d’être fixé sur son sort. Au Gabon, les violences basées sur le genre sont définitivement considérées comme incompatibles avec l’ère du temps et les évolutions dans la conscience collective. Dans l’optique de veiller à ce que les personnes qui en sont victimes aient réparation, le législateur prévoit en l’article 14 de la Loi n°006/2021 du 6 septembre 2021 des sanctions disciplinaires pour toute personne responsable de tels actes.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page