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Minusca: Anges-Kévin Nzigou sceptique quant à l’issue de l’enquête sur les 450 soldats gabonais

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Avocat  au barreau du Gabon et secrétaire exécutif du parti Pour le changement, Me Anges-Kévin Nzigou est une personnalité importante sur l’échiquier politique. C’est à ce titre qu’il a été joint par nos confrères de Radio France internationale (RFI) pour décrypter l’actualité autour du retrait du contingent gabonais de Bangui en Centrafrique. Au cours de son intervention, il s’est montré peu convaincu quant à l’aboutissement de l’enquête devant faire la lumière sur les faits d’abus sexuels reprochés aux éléments gabonais. 

Le débat autour du retrait des troupes gabonaises engagées dans le maintien de la paix en Centrafrique est loin d’être clos. Si le gouvernement a annoncé, le mercredi 15 septembre dernier, l’ouverture d’une enquête devant permettre de démêler l’écheveau sur cette affaire en établissant clairement la faute de ceux qui y sont impliqués, certains n’y croient pas un mot. C’est notamment le cas du secrétaire exécutif du parti Pour le changement, Anges Kevin Nzigou.

Me Anges-Kévin Nzigou s’est dit peu enthousiaste après l’annonce du ministère de la Défense nationale. « Ces enquêtes ne vont pas au bout parce qu’on n’a pas de justice. Dans une dictature, lorsque vous asseyez votre pouvoir sur l’armée, vous avez du mal à diriger les militaires. Comme ce sont les militaires qui maintiennent le pouvoir en place, vous voyez la difficulté dans laquelle ils se trouvent pour les juger », a-t-il confié à Radio France international

Une sortie médiatique qui rejoint celle de Georges Mpaga, responsable du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), qui a pour sa part, appelé à la démission 

de Michaël Moussa Adamo et Yves Ditengou respectivement ministre de la Défense nationale et Chef d’état-major général des Forces armées gabonaises, les tenant pour premiers responsables de cette situation.  « De ce point de vue, le chef d’État-major des armées et le ministre de la Défense doivent être démis de leurs fonctions. C’est l’image du Gabon qui est ternie », a-t-il martelé. 

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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