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Libreville : un faux sergent recruteur de la Marine nationale interpellé par la DGR

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Au moment où plusieurs sessions de recrutement sont organisées au sein des Forces armées gabonaises (FAG) dans le pays, certains individus auraient trouvé le moyen de se faire de l’argent au dos des compatriotes en quête d’emploi. C’est le cas de Kevin Nkouma Ella, la trentaine révolue, qui se présentait en qualité de sergent recruteur de la Marine nationale et qui aurait réussi à escroquer six personnes en les assurant d’être enrôlées au sein de ce corps d’élite.

En effet, l’indélicat qui arborait fièrement le treillis de la Marine nationale se faisait passer pour un sergent dudit corps. Pour ce faire, le natif de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime exigeait 150 000 FCFA à ses victimes, leur promettant d’appuyer leur dossier lors d’un recrutement au sein des FAG. 

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Profitant de la crédulité et du désespoir de ses compatriotes, le présumé délinquant aurait réussi à détrousser 6 personnes. Comble de son incurie, Kevin Nkouma Ella allait même jusqu’à s’offrir des invitations à déjeuner auprès de ses victimes, et ce, en compagnie des parents ou encore a effectué des prélèvements sanguins au candidat au recrutement. 

L’une des victimes, constatant que son dossier n’avançait pas, aurait décidé de mettre à nu Kevin Nkouma Ella, et ce, en collaboration avec un membre de la famille du malfrat. Après une enquête rondement menée par les agents de la Direction générale des recherches, le délinquant a reconnu les faits. « J’ai compris que je me suis sali les mains. Je ne connaissais pas les trucs de la loi, c’est maintenant que je prends conscience que ce n’est pas bon », a-t-il déclaré.

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Ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de regretter son acte, évoquant son rêve de devenir militaire. « Si j’avais écouté ma mère, je ne devais pas me retrouver là. Je voulais vraiment faire l’armée, mais ce n’était pas mon destin et je demande à Dieu de me pardonner », a-t-il indiqué en larmes.

Casimir Mapiya

« Mieux vaut une vérité qui fait mal, qu'un mensonge qui réjouit. » Proverbes berbères

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