Libreville : 1153 élèves sensibilisés contre l’usage détourné des médicaments
Dans le cadre de la vaste campagne de sensibilisation à l’usage détourné des médicaments et de la consommation des drogues en milieu scolaire et universitaire, l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé ( ANMAPS) a rendu public le bilan de la première journée de sensibilisation du 8 novembre 2024. Il en ressort que 1153 apprenants ont été sensibilisés durant cette journée par les relais communautaires.
Lancé par le ministère de la Santé et l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS) le 16 octobre dernier, la campagne de sensibilisation contre l’usage détourné des médicaments et la consommation des drogues en milieu scolaire et universitaire vise à édifier les apprenants sur l’impact négatif de cette pratique. Ainsi pour le compte de la première journée de sensibilisation qui s’est déroulée le 8 novembre dernier, dans 3 établissements secondaires, le rapport de l’ANMAPS fait état de 1153 élèves entretenus par les relais communautaires.
1153 élèves sensibilisés contre la consommation des drogues
Ainsi les 1153 élèves ont été sensibilisés au lycée Evangélique de Melen au Pk11, au lycée Paul Emane Eyeghe d’Oloumi et au lycée Privé Grégor Mendel de Mindoubé dans le 5ème arrondissement de Libreville. Au nombre de cas d’élève consommant des drogues, le rapport indique qu’un cas a été détecté dans l’un des établissements secondaires et zéro élève pris en charge. Un bilan satisfaisant pour cette première journée au cours de laquelle les relais communautaires ont démontré leur engagement et leur soutien à mener à bien cette campagne.
La consommation des produits illicites est un fléau qui fait des ravages auprès de la jeunesse d’où l’importance de cette initiative lancée par les autorités de la transition notamment le ministre de la Santé, le Pr. Adrien Mougougou et l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé ( ANMAPS) qui ambitionnent d’éduquer les apprenants et de les informer sur les dispositifs de prise en charge existants et vulgariser la réglementation pénale relative à la consommation de stupéfiants.