INSG: elle tente de se suicider après avoir obtenu une mauvaise note en rattrapage
Une étudiante en fin de cycle à l’Institut national des sciences de gestion(INSG) a tenté de mettre fin à ses jours, le mardi 2 novembre 2021, en buvant de l’eau de javel alors qu’elle était dans le bureau du directeur dudit établissement. Selon le récit de notre confrère L’Union,la jeune fille n’aurait pas accepté le refus de l’administration de la favoriser pour l’obtention de son Master malgré le fait qu’elle n’a pas validé tous ses crédits.
Les faits se seraient déroulés dans la matinée du mardi 2 novembre dernier au sein de l’Institut national des sciences de gestion(INSG). Ce jour-là, une jeune étudiante qui aurait raté à deux reprises la session de rattrapage, tente de convaincre l’administration de lui donner un coup de pouce. Et ce, alors même qu’elle n’avait obtenu que les notes minimales de 9 et 8 sur 20 durant les deux sessions. Une situation qui l’empêche d’emblée de valider son diplôme de master.
« Dans le bureau du DG, elle a posé son problème. Ce dernier lui a répondu que malheureusement c’est la note qu’elle a obtenue et qu’il lui était impossible de faire quoi que ce soit pour la favoriser. Non sans lui demander de revenir à la prochaine session », aurait indiqué une source à notre confrère du quotidien L’Union. Des mots qui n’auraient pas étonné la jeune étudiante qui aurait aussitôt répondu « Je savais que même ici je ne devais pas trouver une solution ».
Suite à cela, la jeune femme aurait sorti son téléphone pour lancé un coup de fil qui n’aurait pas eu de suite. « Après avoir raccroché au téléphone, elle a sorti un tube de javel de son sac, l’a ouvert et commencé à l’avaler. Le temps pour le DG de quitter son fauteuil et de le lui arracher, elle avait déjà avalé une bonne quantité », poursuit la même source. L’étudiante aurait été rapidement transportée à l’infirmerie de l’établissement où le personnel l’a orientée vers une structure hospitalière mieux lotie. Pour l’heure, la victime serait hors de danger et se trouverait auprès de sa famille.
Une situation ubuesque qui semble tout de même tirée par les cheveux. Car des zones d’ombre demeurent. Qui aurait-elle appelé? Pourquoi le directeur de l’INSG aurait-il accepté de la recevoir en sachant à l’avance la requête abjecte de cette étudiante? Autant de questions qui continuent de tarauder les esprits de la communauté estudiantine qui est persuadée qu’il s’agirait plutôt d’une entente préalable qui aurait capoté. Vu la gravité des faits, il serait judicieux qu’une enquête judiciaire soit ouverte pour faire la lumière sur cet épisode dont se serait bien passé cet établissement.
GMT TV