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Gabon : vernissage « BIYEMA » de Lord Ekomy Ndong à l’IFG

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C’est à la salle d’exposition de l’Institut français du Gabon (IFG) que Lord Ekomy Ndong, artiste rappeur et producteur, a donné rendez-vous, le mercredi 8 novembre 2023, aux férus d’art et de culture. Occasion pour ce dernier de révéler sa facette d’artiste polyvalent et créateur via le vernissage de l’intelligence artifricaine exposition « Biyema ».

À l’heure où le débat est de mise sur la valorisation du patrimoine culturel en l’occurrence les masques, l’artiste polyvalent Lord Ekomy Ndong a décidé d’inviter les épris d’arts et de culture à s’approprier les nouvelles technologies tout en préservant ses valeurs traditionnelles. Un moment de convivialité durant lequel l’exposant a fait la lumière sur chacune des œuvres révélées au public.

L’IFG temple de l’Intelligence artifricaine

C’est en présence des médias, de fans et de férus d’arts et de culture que s’est tenu le vernissage de l’intelligence artifricaine exposition BIYEMA. Occasion pour la chargée de mission culturelle de l’Institut français du Gabon de rappeler l’intérêt de cette initiative qui permet de mettre en exergue l’univers du poète intègre. « Cette exposition allie savamment l’esthétique des masques africains ancestraux à la technologie », a souligné Lunyse Gabon.

Lançant le vernissage, Lord Ekomy Ndong a tenu à éclaircir la lanterne de l’opinion sur la portée de cette exposition à plusieurs articulations. « Biyema c’est un jeu de mots en langue fang qui peut désigner les statues, les masques mais aussi on a compris, on a su et on a résisté […] Il s’agit de quelque chose de visuel. Pour la musique, il en sera question lors des deux concerts à venir du 17 et 18 novembre prochain », a indiqué le créateur en art numérique.

Un alliage du savoir d’ici et d’ailleurs dégusté par le public

Présentée comme la fusion entre la tradition africaine et la technologie du futur, l’exposition Biyema a pour ambition d’encourager la jeunesse africaine à s’approprier les nouvelles technologies tout en préservant ses valeurs traditionnelles. Et ce du 8 au 30 novembre 2023, via des activités de danse, chant, exposition esthétique de masques africains ancestraux repensés grâce aux techniques de design numérique. Des tablettes dernières générations projetant du contenu inédit aux moments d’échanges sur l’histoire relatée.

Il est aussi judicieux de préciser par deux pièces de danse dénommées « Trans en danse » et « Trans piration » en co-création avec Ayile Ekomy Ndong. L’artiste a tout aussi martelé que « l’idée était de matérialiser les choses imaginaires en les rendant réalistes ». Une posture avant-gardiste qui a toujours été la marque de fabrique de Lord Ekomy Ndong qui aura à cœur à laisser une énième trace en musique via « Me Nga Ka » où son génie urbain exprime sa vision panafricaniste.

Lyonnel Mbeng Essone

Rédacteur en chef adjoint, je suis diplômé en droit privé. J'ai longtemps fourbi mes armes dans les cabinets juridiques avant de me lancer dans le web journalisme. Bien que polyvalent, je me suis spécialisé sur les questions sociétés, justice, faits-divers et bien sûr actualités sportives.

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