Gabon : pour la réforme des institutions et la transition politique, l’exécutif entend mobiliser 218,2 milliards de FCFA
Éléments essentiels au développement et à la stabilité du Gabon, la réforme institutionnelle et la transition politique ont été érigé en dogme par le pouvoir actuel, pour entre autres mettre fin au kounabélisme et autres pratiques peu glorieuses héritées du régime déchu. Pour imposer ce changement de paradigme, plus de 218 milliards de FCFA devraient être mobilisés d’ici 2026 avec en ligne de mire des secteurs comme la justice, la défense, la sécurité intérieure, ou encore le développement local.
Au Gabon comme ailleurs dans de nombreux pays africains, les problèmes de stabilité politique sont légions. Si comme ailleurs, ces problèmes ne créent pas d’instabilité territoriale, ces problèmes nécessitent néanmoins des réformes tant ils entretiennent corruption et mal gouvernance. Dans un tel contexte, une réforme institutionnelle peut favoriser un gouvernement plus transparent et responsable, renforçant la démocratie et garantissant une répartition équitable du pouvoir et des richesses produites dans la nation.
En effet, la stabilité politique et des institutions fortes et efficaces sont essentielles à la croissance économique. Les investisseurs, dont certains viennent d’être appelés par Mays Mouissi « à ne pas avoir peur de venir au Gabon », sont plus susceptibles d’engager des ressources dans un pays doté d’un environnement politique stable et d’institutions fiables. En ce sens, une réforme des institutions peut améliorer l’efficacité de la gouvernance, réduire la corruption et attirer les investissements étrangers.
Plus de 218 milliards de FCFA injectés sur ce volet
En décidant d’injecter plus de 218 milliards de FCFA dans ce volet sur la période 2024-2026, les nouvelles autorités veulent donc créer les mécanismes d’une cohésion sociale forte, la promouvoir, tout en garantissant que tous les segments de la société se sentent représentés et impliqués dans le processus politique. Un ensemble d’éléments favorisant ainsi une société plus unifiée et plus pacifique, capable de faire passer au Gabon, le cap de l’État de droit, garantissant au passage que tous les citoyens soient traités équitablement et aient accès à la justice, non à des parodies.
Avec des aspects sous-tendus comme le renforcement des capacités des institutions et du personnel gouvernemental à travers la formation des fonctionnaires, l’amélioration des procédures administratives et le renforcement de la prestation des services publics, qui pour l’heure peine à justifier les 771 milliards de FCFA qui leurs seront alloués à compter de cette année, la réforme des institutions et la transition politique sont donc des éléments clés de la réussite de cette transition et pour la trajectoire de développement du Gabon. Seule crainte à l’heure actuelle, que ces milliards de FCFA payés sur la tête du contribuable, ne soient pas une fois de plus jetés par la fenêtre ou orientés en direction de ces perfides trompeurs teintés de kounabélisme qui pullulent autour de l’actuel dirigeant du pays.