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Gabon: Oyem et Mitzic dans le noir à cause de la SEEG

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Le vendredi 24 juin 2022, des quartiers des villes d’Oyem et Mitzic dans la province du Woleu-Ntem sont plongés dans le noir. Selon les responsables de la direction régionale Nord de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), ces délestages seraient dûs à la crise d’approvisionnement en hydrocarbures que traverse le Gabon depuis quelques semaines.

Alors que les habitants de la province septentrionale pensaient avoir laissé derrière eux la problématique des coupures intempestives, les derniers événements ont vite fait de les ramener à la réalité. En effet, après les délestages annoncés le vendredi 24 juin 2022, plusieurs quartiers des villes d’Oyem et de Mitzic sont plongés dans le noir au grand dam de ces derniers.

Privés d’électricité, les populations ont pu avoir droit à une explication de la SEEG par l’entremise directeur régional Nord, Michael Ondo Essono. « Par le présent message, je viens vous informer de ce que la ville d’Oyem et ses environs connaîtront, à partir de 24/06/2022, des perturbations en eau et en électricité suite à la crise d’approvisionnement en hydrocarbures que traverse notre pays. Nous reviendrons en fonctionnement normal dès que des solutions seront trouvées à ce problème », rapportent nos confrères du site Jouractu.

Si la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon a d’ores et déjà, exprimé « ses regrets aux usagers impactés par ces travaux destinés à améliorer la qualité de service », l’opinion publique semble exaspérée par ces défaillances et dysfonctionnements devenus leur tasse de thé. « C’est le problème du monopole. Vous vous rendez compte qu’il y a des structures hospitalières qui vont devoir fonctionner sans eau. Trop c’est trop », a fustigé un riverain. Vivement une amélioration conséquente de leur service.

Un incident qui devrait interpeller les plus hautes autorités, afin de réhausser le niveau d’investissement consenti par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) au fil des années et qui a une incidence sur la qualité des services fournis par l’entreprise comme l’avait indiqué l’économiste Mays Mouissi. Entre inconfort et incommodité grâce à « Dame SEEG » qui revendique pourtant en 2020, un chiffre d’affaires de 229 milliards de FCFA, les populations du Grand Libreville doivent souvent faire face à des délestages ou des pénuries d’eau. Une nouvelle « avarie » indigne du pays le plus riche du continent africain en termes de PIB/habitant. 

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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