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Gabon: Ovan-Ntsenkele, la route de l’enfer !

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Inscrit dans les projets prioritaires pour la période 2020-2023, l’axe routier Ovan-Makokou dans la province de l’Ogooué-Ivindo n’a pourtant pas subi la moindre amélioration. Face à ce délaissement des plus hautes autorités de la République, les usagers doivent s’armer de courage pour affronter les bourbiers qui jalonnent cette voie et la rendent quasiment impraticable. Compliquant ainsi le quotidien des populations.

« La route du développement passe par le développement de la route », énonce une légendaire formule bien africaine. Cette maxime semble méconnue des autorités gabonaises en charge de l’aménagement routier. Pour preuve, le délaissement des voies de l’intérieur du pays et pour lesquelles usagers et transporteurs se plaignent chaque jour. Aucune réelle stratégie n’est déployée pour permettre à notre pays de jouir enfin des voies terrestres dignes qui faciliteraient les activités économiques et humaines .

La province de l’Ogooué-Ivindo précisément n’est pas une exception. Ainsi, l’axe Ovan-Makokou est l’archétype d’un échec des différentes personnalités qui se sont succédé au ministère des Travaux publics et partant du gouvernement. En cette période de retour de pluies diluviennes, les populations peinent à se déplacer. Que dire des commerçants et autres conducteurs de grumiers qui doivent patauger dans des bourbiers et ce sous le regard indifférent des autorités, en têtes desquelles, le ministre des Travaux publics, de l’Equipement et des Infrastructures Léon Armel Bounda Balonzi

Lors de son passage dans la province de l’Ogooué-Ivindo en septembre dernier, le ministre gabonais des Travaux publics, Léon Armel Bounda Balonzi, avait annoncé la reprise prochaine des travaux de la route Ovan-Makokou, interrompus depuis plus de six ans. Un énième coup de com qui fait l’effet d’un pétard mouillé au grand dam des riverains.

L’impraticabilité de la voie est telle que les transporteurs fixent désormais le prix fort pour s’y aventurer. Seules victimes de cet état de faits, les usagers majoritairement constitués des autochtones et des acteurs économiques de cette province réputée être un trésor. Vivement une prise de conscience des autorités qui connaissent les urgences et les enjeux qui y sont liés.  

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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