Gabon : l’ogooué-Lolo fief du PDG et archétype de 55 ans d’échec !
En tournée dans la province de l’ogooué-Lolo du 10 au 12 mai dernier, le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a pu constater avec dépit l’état de cette province qui a vu naître le Parti démocratique gabonais (PDG) et élever sa vision prétorienne qui a maintenu le pays entier dans un sous-développement injustifié. Ainsi donc, « le bras gauche » du pays comme il était présenté par ses ressortissants est bien l’archétype de l’échec d’un système qui a brillamment échoué.
7eme province du Gabon mais bastion du redoutable ennemi du peuple, le Parti démocratique gabonais, l’Ogooué-Lolo est en 2024 à l’image de la gestion scabreuse des ressources du pays : lamentable. Les voies terrestres impraticables, les structures éducatives et sanitaires en lambeau, de Koula-Moutou à Pana en passant par Lastourville : il n’y a rien de beau. La jeunesse, qui se retrouve prisonnière, de la fierté aveugle des aînés d’être le centromère de cette secte, peine à comprendre d’où viendrait le sentiment de mieux-être.
Ogooué-Lolo toujours la tête dans l’eau !
Si d’aucuns crurent bon de répandre des inepties sur une place de choix de cette province dans l’agenda du palais du bord de mer en reconnaissance des loyaux services envers le PDG de Ya Omar puis d’Ali Bongo Ondimba, la réalité après la chute du fils, fait pitié. Pas de routes convenables, un développement aussi rapide qu’une course de tortue. À telle enseigne qu’on en vient à se demander quels discours tenaient les candidats PDG pour obtenir les votes de ces populations abandonnées ? Était-ce de l’endoctrinement ? Tout est envisageable devant ce réveil des logovéens de la Lolo-Bouenguidi, de Mulundu, de la Lombo-Bouenguidi et Offoué-Onoye.
Lesquels seraient en bas du tableau s’il fallait hiérarchiser les quelques œuvres réalisées par le système PDG-Bongo. Autant dire que le tristement célèbre titre de « province mère du PDG » est à vomir et à bannir de leur lexique. Quelle fierté tirer d’une exploitation des foules pour légitimer le faux ? Si le support politique qu’a longtemps constitué ce bastion était important, les localités n’auraient-elles pas une meilleure apparence? Sinistre et pâle, voies boueuses, absence du strict minimum. Une vaste province d’hommes révoltés par les promesses stériles qui aspirent à mieux sous la transition CTRI et l’après Bongo. Le rêve est désormais permis.