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Gabon : le siège du PRC vandalisé par des hommes encagoulés

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Le samedi 23 novembre 2024, le siège du Parti du réveil citoyen (PRC) présidé par Therence Gnembou Moutsona, ancien candidat à la présidentielle de 2023, a été visité par des individus encagoulés. Visiblement pourchassant une personne, les malfrats auraient passé à tabac le gardien et farfouillé tous les bureaux sans rien emporter.

Que se passe-t-il à Libreville ? Alors que l’arrivée des militaires au pouvoir depuis 15 mois s’apparentait au retour de l’ordre urbain et à la fin des actes de délinquance répétés sans que les auteurs ne soient inquiétés, c’est tout le contraire qui se produit. Dernier fait en date, la visite inopinée et violente perpétrée par une dizaine individus encore non identifiés dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 novembre dernier au siège social du Parti du réveil citoyen.

Agressions, menaces et vandalisme au siège du PRC

La nuit du vendredi 22 novembre au 23 novembre 2023 restera indélébile pour le Parti du réveil citoyen et ses membres. Davantage pour son gardien qui aurait pu passer de vie à trépas. Joint par nos soins, le premier responsable dudit parti témoigne. « Notre gardien qui est actuellement à l’hôpital nous a révélé que les faits ont eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi autour de 1 heure du matin », a indiqué Therence Gnembou Moutsona.

Une vue de l’accès principal au siège du PRC © D.R.

Poursuivant son propos, le président du PRC a souligné que « 10 hommes armés et cagoulés ont escaladé simultanément notre barrière. Sur place, ils l’ont pris par le coup en demandant où est le patron ? Ce dernier leur a répondu que personne ne dormait au siège. Mais ces derniers ont estimé qu’ils mentaient […] Ils ont cassé la porte et farfouillé partout en défonçant les portes fermées ».

Fait étrange, ces malfrats qui ont tout saccagé sur leur passage n’ont rien emporté. Les vandales se sont attelés à tout mettre à sac en brisant les baies vitrées, mais également les voitures stationnées à l’intérieur du siège. Le gardien croit savoir que les 10 hommes encagoulés étaient à la recherche d’une personne. « Même les ordinateurs portables neufs n’ont pas bougé […] Ils ont juste ouvert les baies vitrées pour voir s’il y avait quelqu’un caché », a conclu Therence Gnembou Moutsona. Le leader du PRC aurait déposé plainte contre X après constat d’huissier de justice. Nous y reviendrons !

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