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Dialogue national : les participants pour un durcissement de l’obtention de la nationalité gabonaise

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Véritable préoccupation au sein de l’opinion nationale, ces dernières années du fait de l’apparition au sommet de l’Etat de ce que l’on a surnommé  « Légion étrangère  », la question du processus d’acquisition de la nationalité gabonaise et de la gestion de l’immigration est au cœur des débats durant le Dialogue national inclusif (DNI) qui s’est ouvert depuis le 02 avril dernier. Ainsi, des propositions faites par les Gabonais estiment qu’il est nécessaire d’encadrer de manière plus stricte ces deux sujets. 

C’est au sein de la sous-commission  « souveraineté nationale », relevant de la commission politique, que ce vendredi 12 avril 2024 qu’a été discutée la question de l’acquisition de la nationalité. Des questions pour le moins primordiales au vu du constat fait ces dernières années sur la facilité avec laquelle certains sujets étrangers acquièrent la nationalité gabonaise, d’autres arrivants même à occuper des hautes fonctions au sein de l’appareil étatique du pays au détriment des nationaux. 

Les Gabonais pour un durcissement de l’acquisition de la nationalité

Ainsi, à travers leurs contributions, les Gabonais ont proposé un durcissement du processus d’acquisition de la nationalité. Il s’agit par exemple « d’examiner les connaissances de l’histoire et de la civilisation du Gabon, auditer le fichier national de nationalité; veiller au port de noms gabonais par la communauté Haoussa, supprimer la double nationalité ou encore revoir les certificats de nationalité délivrés durant les 14 dernières années ». Concernant la gestion des flux d’immigrationles contributeurs estiment que le pays fait face depuis plusieurs années à une immigration clandestine sauvage avec comme principale conséquence que des quartiers entiers sont désormais occupés par des étrangers sous le regard laxiste de l’Etat.

C’est donc face à ce constat accablant et sans équivoque qu’ils proposent par exemple le vote d’une loi sur l’immigration choisi, le rapatriement systématique des étrangers en situation irrégulière, recenser les étrangers vivant au Gabon, prôner une politique nataliste ou voter une loi obligeant les étrangers à investir dans le pays afin de lutter contre la fuite des capitaux.

Morel Mondjo Mouega

Titulaire d'une Licence en droit, l'écriture et la lecture sont une passion que je mets au quotidien au profit des rédactions de Gabon Media Time depuis son lancement le 4 juillet 2016 et de GMTme depuis septembre 2019. Rédacteur en chef

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2 commentaires

  1.  » veiller au port de noms gabonais par la communauté Haoussa » Comme il faut être un « bon » Chrétien ou musulman en portant des noms judéo-chrétien ou arabes; comme si cela préservait de la connerie!! A les entendre, c’est certainement en devenant Omar, qu’Albert à vrillé, est devenu un « salaud » d’étranger et qu’il a vendu le pays! Quelle souffrance, avec des esprit aussi racornis!!

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