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CEMAC: les réserves de changes en hausse de plus de 2 000 milliards de FCFA

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C’est ce qui ressort du rapport de politique monétaire du mois de mars, qui retrace les principaux indicateurs économiques, monétaires et financiers de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC). Selon ce document les réserves de changes de la zone se sont établies à 6 771,3 milliards FCFA au 31 janvier 2023, contre 4 690 milliards FCFA un an plus tôt, soit une hausse de 2081,3 milliards FCFA (+43%) en glissement annuel. 

Selon ce document élaboré par la Banque des Etat d’Afrique centrale (BEAC) ces avoirs se déclinent en devises et en or et permettra aux économies de la sous-région de disposer d’une couverture de 3,9 mois d’importation de biens et services et d’un taux de couverture de la monnaie de 73,1 % contre 64,0 % un an plus tôt. Une évolution rendue possible grâce à la hausse des cours du baril de pétrole, au rapatriement des recettes d’exportation et à la forte hausse des rétrocessions des devises par les banques primaires, pour le compte de leur clientèle du secteur extractif. 

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Il faut souligner qu’à la suite de l’application du nouveau règlement des changes, les compagnies pétrolières et minières sont contraintes d’appliquer à la lettre ces dispositions.  Toute chose qui a induit une hausse de 557 milliards FCFA du volume de rétrocession de devises à la banque centrale. 

En vigueur depuis 2019, le texte interdit aux agents économiques de détenir des comptes en devises offshore ou onshore. Les opérateurs sont également tenus de rapatrier 70% de leurs recettes d’exportations dans la sous-région. Sur ce point, pétroliers et miniers ont été autorisés à ne rétrocéder que 35%. Leur arrimage a cependant permis de booster dès la première année l’enveloppe des rétrocessions de devises qui est passée de 8200 milliards en 2021 à près de 12 000 milliards en 2022, selon une note de la BEAC.

Andy Marvine Nze

Fils de Lambaréné, passionné d'écriture et féru des réseaux sociaux, qui a à cœur d'informer sur l'actualité gabonaise et internationale. Avant j'étais chef de classe, maintenant je suis titulaire d'un Master en Sciences Politiques et relations internationales

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