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Capello gate: la Fegafoot prend fait et cause pour le présumé pédocriminel

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Dos au mur après de récentes révélations d’abus sexuels sur des footballeurs mineurs, Patrick Assoumou Eyi alias « Capello» peut compter sur un soutien de poids au plan national. En effet, son employeur la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) a balayé d’un revers de la main l’ensemble des allégations portées devant l’opinion publique par The Guardian en affirmant que le mis en cause n’aurait jamais dirigé une équipe nationale et qu’ils n’ont jamais enregistré de plaintes à son encontre.

L’affaire « Capello » encore dénommée « Capello gate » prend la tournure d’un bras de fer entre les médias internationaux auprès desquels se seraient confiées les présumées victimes et les instances du Football au Gabon. En effet, si le principal mis en cause, très discret sur les réseaux sociaux, ne s’est toujours pas exprimé sur le sujet, l’organe sportif suprême du sport roi a décidé de prendre fait et cause pour le Directeur technique de la Ligue de football de l’Estuaire (LFE).

En effet, dans un récent communiqué, la Fédération gabonaise de football (Fegafoot aurait affirmé qu’elle n’a « jamais enregistré de plaintes relatives à un acte de cette nature ». Aussi, la Fegafoot a tenu à préciser que « à notre connaissance, [Eyi] n’a pas d’équipe et n’est nommé pour diriger aucune équipe nationale. Les joueurs que vous avez rencontrés devraient également envisager de nous contacter afin d’enquêter avec diligence, car nous confirmons que de tels faits doivent être dénoncés devant les tribunaux et les instances judiciaires compétentes ».

Pour sa part, le responsable des médias de la Fegafoot, Pablo Moussodji Ngoma, ne serait pas allé par le dos de la cuillère en réduisant ces révélations à une simple cabale médiatique. « Les témoignages des comédiens victimes, avec leurs noms, peuvent dissuader les auteurs de ces actes abominables mais nous devons aussi permettre aux instances judiciaires et même aux tribunaux de les punir », aurait-il posté. « Le reste sera pris comme une opération de communication de plus pour ceux qui s’engagent à ternir l’image du Gabon à l’international », a-t-il conclu. Les proches des victimes apprécieront !

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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