Derniers articlesSOCIETE

Bac 2024 : près de 20 000 candidats dans les séries littéraires pour quelles structures d’accueil ? 

Ecouter l'article

Débuté le mardi 11 juin dernier, le baccalauréat général compte 24784 candidats. Dans cette nouvelle cohorte, les candidats des séries littéraires sont une fois de plus les plus nombreux avec 19 636 inscrits soit 79,22%. Alors que les épreuves écrites se poursuivent, une question se pose, où iront ces nombreux bacheliers littéraires ? Sachant que la problématique des  structures d’accueil reste d’actualité tout comme celle du chômage chez les jeunes. 

Les séries littéraires continuent d’attirer un grand nombre d’élèves chaque année. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette tendance, notamment une perception de ces séries comme étant plus accessibles ou moins exigeantes en termes de travail. Résultat, cette année encore ce sont 10 383 candidats en série A1, 8774 en B, et 479 en A2 pour un total de 19 636 candidats littéraires contre 5148 scientifiques. Cette forte concentration dans les filières littéraires pose des défis considérables aux autorités, en matière de débouchés et de structures d’accueil.

Quel avenir pour ces futurs bacheliers?

En effet, contrairement à une certaine époque, les débouchés des filières littéraires sont moins importants. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, privilégie dans son approche les filières scientifiques. Dans ce contexte, où caser ces futurs bacheliers? À l’Université Omar Bongo (UOB)? Difficile à dire, tant ce complexe universitaire est engorgé de plusieurs générations d’étudiants, qui stagnent et végètent eux-mêmes sans réelles débouchés. Où donc caser ces futurs bacheliers? 

Si le PNDT prévoit d’achever la construction des universités d’Akanda et de Port-Gentil ainsi que la construction d’une université à Mouila et à Lambaréné, ces  établissements ne seront prêts au mieux qu’à la rentrée 2025-2026. Que feront tous ces jeunes quand on sait la faiblesse de notre système d’enseignement supérieur, les carences de nos centres de formation professionnels et les difficultés d’adéquation entre formation et emploi. Autant de questions qui restent en suspens à l’heure où ces jeunes travaillent d’arrache pied pour décrocher leur parchemin.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page