Traite négrière : de la nécessité d’enseigner l’insurrection du 23 août 1791 !
Avec la hausse des antagonistes raciaux soutenus par des sociétés occidentales non en phase avec la globalisation du monde, il semble judicieux de sonner le réveil des consciences dans les communautés dites marginalisées. Laquelle nécessité suppose une appropriation de l’histoire de la traite négrière dont les prémices de la fin ont été données à Saint-Domingue.
Selon les historiens, la notion de traite négrière enseignée aux classes de primaire et secondaire en Afrique fonde l’afrocentriste naissant. Pour percer le mystère de cet éveil salutaire pour la cause noire, il est indubitable que le recours à la Bataille de Saint-Domingue. D’ailleurs, c’est en cette mémoire qu’est commémorée depuis 26 ans, la journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition.
Le 23 août 1791 : plus qu’une date, un symbole !
Difficile d’évoquer l’émancipation de la communication afro-descendante et africaine tout court, sans recourir au passé. Il y a désormais 26 ans, les Nations-Unies ont érigé une date de célébration en l’honneur de l’insurrection des esclaves dans la nuit du 22 au 23 août 1791. Bien que s’étant déroulé il y a 233 ans, ces événements conservent un rôle fondamental dans l’autodétermination des peuples noirs et donc à l’équilibre racial du monde.
Dans une nuit ordinaire, le groupe d’indignés Negres marrons va décider d’amorcer un renouveau à Saint-Domingue. Un territoire actuellement divisé en République d’Haïti et République Dominicaine. Cette nuit mémorable, au Bois-Caïman, un prêtre vaudou initie une révolte et refuse le statut d’esclave. C’est ainsi que 200 hommes vénus du Nord de leur île vont s’engager à exterminer la race blanche et leurs biens « volés ». Toussaint L’ouverture, en guide éclairé d’une cause profonde, va mener les révoltés jusqu’en 1794 avec l’abolition de l’esclavage par la Convention.
Vous maniez des notions qui sont connotées. En effet , il n’y a d’afrocentrisme ou d’afrocentriste que pour ceux qui on un regard méprisant et délégitimant cette idéologie et ce mouvement culturel; un peu comme qui dirait le wokisme aujourd’hui.
Il y a “afrocentricité” et des “afrocentrés” comme l’a théorisé Molefi Kete Asante dès lors que la Réappropriation, la Revitalisation et la Renaissance africaine (j’aurai préféré Kamit) sont au centre de vos préoccupations; En ce sens votre article est “afrocentré” et non “afrocentriste”.