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Sénat de transition : Seulement 15 femmes nommées par le CTRI

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Connues depuis quelques jours, les listes des députés et sénateurs ne cessent de susciter des réactions. Au nombre de celles-ci, l’absence notoire d’un nombre plus important de femmes au sein du Sénat de transition, dans un contexte de transition, que le président, Brice Oligui Nguema, veut la plus inclusive possible. 

Les femmes sortent une nouvelle fois affaiblies après le casting des membres de la haute chambre du parlement opéré par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Sur un effectif de 70 sénateurs, Brice Oligui Nguema n’aura réservé que 15 sièges aux femmes, venant davantage accentuer les inégalités dans une transition dans laquelle les femmes sont déjà très peu présentes. 

 Moins de femmes nommées au sénat de transition que sous la législature précédente

Si le Sénat sortant n’avait pas brillé par une exemplarité en matière de parité, il comptait tout de même 16 sénatrices, pour un effectif de 67 membres. Un nombre certes dérisoire, mais qui s’avère mieux que les 15 sénatrices du parlement de transition, nommées par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, qui plus est, se compose d’un effectif numériquement supérieur. 

Si la Charte de la transition préconise des mesures particulières prévues par la loi, pour favoriser l’accès des femmes aux fonctions électives et nominatives, pour le CTRI, cela semble n’être pour le moment qu’une simple vue de l’esprit. Alors que le pays est en passe de procéder à un toilettage complet de ses institutions, la voix des femmes devrait plus que jamais être considérée. Face à la vague de nominations qui font la part belle aux hommes, le CTRI est donc appelé à mieux considérer le rôle des femmes dans ce processus de transition.

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