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Santé : les encres de tatouages source de plusieurs infections

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Le tatouage est une marque ou un dessin permanent réalisé sur le corps où des pigments sont introduits sous l’épiderme à l’aide des piqûres. Si cette pratique est très appréciée, elle n’en demeure pas moins dangereuse. D’ailleurs dans un article publié le vendredi 3 mai dernier, notre confrère 20 minutes, révèle que ⅓ de la qualité des encres usitées sont nocives pour la santé.

Si d’aucuns estiment qu’un tatouage c’est mignon et qu’en avoir permettrait de bonifier son look, il reste qu’une partie cachée de l’iceberg qui ne va pas du tout plaire aux personnes tatouées. C’est  du moins ce que nous révèle le site d’information en ligne 20 minutes. Son enquête réalisée sur 34 produits utilisés pour la réalisation des tatouages par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) souligne que le tiers de produits n’étaient pas conformes ou dangereux. Un état de fait pour lequel, la DGCCRF a tiré la sonnette d’alarme.

⅓ des encres de tatouage nocifs 

Ainsi selon la patronne de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), Sarah Lacoche, la dangerosité de certains encres de tatouage serait consécutive à « une teneur en plomb supérieure au seuil autorisé et dans d’autres cas des produits qui étaient non stériles ». Des résultats obtenus après des analyses menées dans un laboratoire d’analyse qui concernent les produits suivants «  les encres de tatouage noire CI 77266 et bleue CI 77007, de la marque Ferber Tattoo  Ink ». Lesquels produits exposeraient les personnes tatouées à des infections

Devant ce problème de santé publique, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a décidé d’agir au plus vite. D’une part, en identifiant via les numéros de lots les entreprises qui ont pu en acheter  et d’autre part en diffusant  des informations aux représentants des fédérations. Une démarche qui selon la Directrice générale de la DGCCRF permettrait de renseigner  les adeptes de cette pratique sur ce problème. Face à de telles révélations, il serait judicieux que le Gabon emboite également le pas, car le tatouage est devenu au fil des ans un produit tendance chez les jeunes, certains n’hésitant pas à s’en recouvrir tout le corps. 

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