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Référendum 2024 : le ROC recommande une meilleure inclusion de la société civile dans le processus électoral

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Le référendum constitutionnel qui s’est tenu le samedi 16 novembre 2024 et dont les résultats ont donné lieu à une victoire écrasante du Oui grâce à un score provisoire de 91,80%, s’est déroulé en présence de nombreux observateurs internationaux, mais aussi nationaux, incarnés par le Réseau d’observateurs citoyens (ROC), composé de 17 organisations de la société civile, qui ont eu pour mission d’observer les opérations de vote dans plus de 1070 bureaux de vote à travers le territoire. Un travail au terme duquel des recommandations ont été formulées en vue d’une amélioration du processus électoral gabonais.

Ce scrutin était un test grandeur nature pour le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, organe désormais chargé de l’organisation des scrutins électoraux. Si le Réseau des observateurs citoyens a salué le travail effectué par les équipes d’Hermann Immongault, qui ont selon son porte-parole, Jean Clair Zue Obame, su tenir ce pari dans un temps record, le ROC a toutefois formulé des recommandations allant dans le sens d’une plus grande inclusion de la société civile dans les processus électoraux.

Plusieurs recommandations en vue de l’amélioration des processus électoraux 

Si au plan de l’observation du scrutin référendaire, le ROC a signalé dès la mi-journée samedi des « incidents mineurs » notamment dans la Ngounié et dans le Haut-Ogooué, dans son bilan général, il a toutefois mentionné que ceux-ci ont été immédiatement corrigés par le ministère de l’Intérieur. S’il se félicite donc globalement de ce que le processus se soit déroulé de manière à garantir la sincérité des résultats, le ROC a toutefois formulé des recommandations pour l’avenir. 

Parmi ces recommandations on note, la révision du décret réglementant les activités des observateurs internationaux, en y intégrant la prise en compte des observations nationale, l’élaboration et la mise en oeuvre des politiques d’éducation civique et citoyenne en période électorale, ou encore « le renforcement de l’inclusion des parties prenantes au processus électoral notamment la société civile ». Il faut dire que cette recommandation du Réseau des observateurs citoyens vise à renforcer l’inclusivité du processus électoral, en vue de garantir la sincérité des résultats. Si la reconnaissance de la société civile dans la Constitution qui vient d’être adoptée est un pas vers une plus grande inclusivité des forces vives de la nation dans la vie démocratique du pays, cette question de l’inclusivité va sans doute surgir dans un avenir proche, à l’occasion de la révision de la loi électorale, promise par les autorités.    

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