COP 29 : Le Gabon réclame plus de solidarité internationale face aux défis climatiques
La 29ème Conférence mondiale sur les changements climatiques (COP29) se tient du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan. Un rendez-vous climatique qui réunit un grand nombre de dirigeants du monde autour des enjeux liés au réchauffement de la planète. Représenté par le Vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, le Gabon a eu l’occasion de réaffirmer son engagement à poursuivre ses efforts en matière de limitation du réchauffement de la planète, tout en sollicitant la solidarité internationale.
C’est suivant la vision des plus hautes autorités du Gabon, que le Vice-président de la Transition Joseph Owondault Berre a pris la parole ce mercredi 13 novembre à la tribune de la COP29 afin, une nouvelle fois, de plaider la cause des pays du Bassin du Congo, qui contribuent de manière efficace à la captation du carbone, mais aussi à renouveler les engagements du pays quant aux efforts entrepris. C’est dans ce contexte que le chef de la délégation gabonaise a souligné la constitutionnalisation de cet enjeu climatique, si le projet de Constitution venait à être adopté.
Appel à une matérialisation de la solidarité internationale
Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, les pays du Sud, comptant pourtant parmi les moins pollueurs, sont au premier rang. Une réalité que le représentant du Gabon a tenu à réaffirmer. « Notre pays n’a eu de cesse d’agir pour la planète et pour la nature. C’est ainsi que notre couvercle forestier est demeuré stable et que nous n’avons ménagé aucun effort pour bâtir un réseau important d’aires protégées terrestres et marines », a indiqué Joseph Owondault Berre à la tribune de la COP29. Poursuivant son raisonnement, le Vice-président du Gabon a précisé que le pays entend poursuivre ces efforts, notamment à travers la consécration des enjeux écologiques, environnementaux, des changements climatiques et de protection des écosystèmes dans la loi fondamentale.
Cependant, Joseph Owondault Berre a regretté que ces efforts sont confrontés à un manque de solidarité internationale. « Le Gabon comme bon nombre de pays en développement, ne pourrait maintenir un tel niveau d’engagement si la solidarité internationale ne se matérialise pas », a-t-il prévenu. C’est pourquoi, le chef de la délégation gabonaise à, dans la lignée de ses pairs africains, appelé les pays développés à respecter leurs engagements en matière de compensation carbone. « La survie de la planète dépend autant de nos écosystèmes que du respect des engagements des pays dont la responsabilité historique est engagée. La pérennité de notre action est indéniablement conditionnée par une architecture mondiale plus ambitieuse », a-t-il poursuivi.
Notons que dans le cadre de ce Sommet mondial, la plupart des principaux pollueurs de la planète n’ont pas dépêché de représentants. C’est notamment le cas des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde, ou encore le Canada.