Procès Pascaline Bongo : 1 an d’emprisonnement ferme requis !
Démarré le 29 janvier dernier pour 4 jours, le procès pour corruption supposée de Pascaline Mferi Bongo Ondimba, fille aînée de Feu Omar Bongo Ondimba, pourrait se solder sur une note simpliste pour l’ancienne Directrice de cabinet de son père. Et ce, d’autant plus que deux procureurs du Parquet national financier (PNF) ont requis 3 ans de prison dont 2 avec sursis assortis d’une amende de 150 000 euros.
C’est en haussant les épaules et en soupirant que Pascaline Mferi Bongo Ondimba a pris attache avec le réquisitoire du Parquet national financier le 1er février 2024. L’ancienne Directrice de cabinet de son père, Feu Omar Bongo Ondimba, alors que ce dernier était Chef de l’Etat au Gabon, se serait dite « déçue » par le dénouement de cette affaire qui selon son avocate serait bien plus « un acharnement » qu’un procès tenu dans les règles d l’art. Récit d’un échange de tirs ubuesques.
Une implication avérée pour la justice française
C’est ce qui ressort du réquisitoire prononcé par 2 procureurs du Parquet national financier, le jeudi 1er février 2023 à l’encontre de Pascaline Mferi Bongo ondimba et ses présumés complices gabonais et français. Laquelle était jugée pour l’attribution de marchés publics en faveur de l’entreprise française d’ingénierie Egis Route, a choisi de se terrer dans un profond mutisme avant de lâcher de manière ironique « j’ai beaucoup appris de la justice française ». Il est à noter que son beau-fils Franck Ping et l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier pourraient écoper de 2 ans de prison.
D’ailleurs le réquisitoire de la haute juridiction française a prononcé le sursis et 150 000 euros d’amendes assortis d’une interdiction d’exercer. Selon Le Monde, « le premier pour avoir organisé une entrevue à Libreville avec le patron d’Egis, la seconde pour avoir habillé de manière juridique le pacte de corruption liant la société SIFT de Pascaline Bongo avec Egis Route dans le but d’obtenir le contrat de développement de l’ANGT créée par Ali Bongo ». Danyèle Palazo-Gauthier a été accusé par le ministère public d’avoir manqué à ses devoirs d’intégrité et de probité en tant qu’auxiliaire de justice.
GMT TV