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Présidentielle Gabon 2023 : Therence Gnembou pour une valorisation du potentiel forestier

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Invité au plateau spécial présidentielle du « Canapé Rouge », Therence Gnembou Moutsona a décliné les grands axes de son projet de société. Le candidat à la présidentielle du 26 août prochain a souligné son ambition de revaloriser le potentiel forestier gabonais. 

Dans le cadre de son émission, spécial présidentielle, Le Canapé Rouge recevait ce mercredi 9 août, le candidat à l’élection présidentielle du 26 août, Therence Gnembou. Occasion pour le candidat de s’exprimer sur la question relative au conflit homme-faune. Le président du Parti du réveil citoyen (PRC) a déclaré avoir une alternative pour une meilleure gestion de ce problème. 

Therence Gnembou pour une dynamique différente

Celui qui aspire à briguer la magistrature suprême a fustigé les mesures prises par le gouvernement concernant le conflit Homme-faune. « Le conflit Homme-faune est un drame », a-t-il indiqué. Des propos qui visent à mettre en lumière l’échec de l’exécutif sur cette question. Car, dit-il, les politiques mises en œuvre ont exposé les populations rurales.  

À cet effet, Therence Gnembou envisage valoriser le potentiel forestier du Gabon. « Il faut valoriser la forêt pour qu’elle permette d’apporter quelque chose en créant de la valeur pour les populations », a-t-il souligné. Selon le président du Parti du réveil citoyen « il faut qu’on arrête avec cette économie de rente. Aménager le schéma champêtre non pas en coupant les arbres ». 

Le conflit Homme-faune, un mal inarrêtable?

Rappelons que dernièrement Aimé-Serge Mibambani, directeur de la gestion de la Faune et de la chasse auprès de la DGFAP, a admis leur incapacité à gérer ce problème.  « La vérité c’est que nous n’aurons pas la capacité d’arrêter le conflit Homme-éléphant », avait-il déclaré. Un aveu d’impuissance qui invite les victimes des affres des éléphants à faire montre de résiliation.

Toutefois, face à l’amplification du phénomène qui prive des communautés rurales de ressources vivrières, les autorités comptent continuer à atténuer les conséquences. D’où l’installation de plus de 280 clôtures électriques mobiles sur les 500 prévues pour éloigner les pachydermes. 

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