Port-Gentil : il frappe sa concubine pour refus de faire l’amour
La colère est mauvaise conseillère, Alain Ayissi un ressortissant camerounais résidant à Port-Gentil pourra en témoigner à l’avenir. Et pour cause, ce dernier n’ayant pas supporté le refus catégorique de sa petite amie d’avoir des rapports sexuels, l’aurait molesté avant de l’éconduire de la maison. C’est le récit que rapporte le quotidien L’Union dans sa parution du mardi 5 novembre 2024.
Alain Ayissi médite désormais sur son sort à la prison centrale de Port-Gentil, capitale économique du Gabon. En effet, ce ressortissant camerounais âgé de 45 ans résidant au lieu-dit « laverie-moderne » aurait agressé physiquement sa concubine, de nationalité camerounaise également répondant au nom de Cécile jolie Blanche Ndzome âgé de 43 ans car refusant de faire l’amour avec ce dernier. Un acte de barbarie de plus qui lui coûtera cher.
La maîtrise de soi une qualité indéniable
Selon le quotidien L’Union, l’incident s’est produit le 25 octobre 2024. Alors que Cécile Jolie Blanche Ndzome préparait le petit déjeuner de son concubin Alain Ayissi, ce dernier lui fera part de son désir d’avoir des intimités avec elle. Seulement, dame Cécile Jolie refuse catégoriquement d’assouvir les pulsions sexuelles de son petit ami. Une attitude qui n’a pas plu à l’agresseur qui s’est mis à la frapper avant de la mettre hors de sa maison avec tous ses bagages. Désemparée, la victime se rend à la Police où il reviendra plus tard avec une plainte contre Alain Ayissi.
Quelques temps après, il sera interpellé par les agents des forces de l’ordre,reconnaissant les faits qui lui sont reprochés, il tentera de se justifier en indiquant que ses agissements étaient consécutif aux multiples avortements de sa concubine avec laquelle il était en relation depuis 3 ans. Présenté devant le parquet de Port-Gentil, Alain Ayissi a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale pour les motifs suivants , coups et blessures volontaires et défaut de carte de séjour. En effet, l’Union rapporte qu’au moment de son interpellation, ce dernier bien que vivant au Gabon ne possédait pas de titre de séjour.
GMT TV