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Gabon : le gouvernement comble le vide juridique sur l’ENEDA et le CAPEDS

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Le Conseil des ministres du lundi 03 juillet 2023 a été marqué par l’adoption de plusieurs projets de textes législatifs et réglementaires. Au nombre de ceux-ci, les projets de décret portant création, attributions et organisation de l’École nationale pour enfants et adolescents déficients auditifs (ENEDA) et du Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales (CAPEDS).  

Fonctionnant sans aucun statut juridique, l’École nationale pour enfants et adolescents déficients auditifs et le Centre d’Accueil pour enfants en difficultés sociales vont être régularisés. En effet, sur proposition du ministre des Affaires sociales, Dr. Guy Patrick Obiang Ndong, le Conseil des ministres a adopté les projets de décret relatifs à leur création et leur fonctionnement. 

Optimiser le fonctionnement de l’ENEDA

Pris conformément aux dispositions de la loi n° 020/2005 du 3 janvier 2006, ce texte portant organisation de l’École nationale pour enfants déficients auditifs devrait permettre un fonctionnement optimal de cette structure. Et ce, en lui conférant un cadre légal. Toute chose qui ouvre la voie à des opportunités externes. 

À ce titre, l’ENEDA devra désormais assurer l’éducation adaptée aux besoins des pensionnaires. Selon le communiqué final, l’objectif est de favoriser leur insertion scolaire ainsi que leur intégration sociale, économique, professionnelle. Et ce, du fait que ces derniers en situation de handicap sont des citoyens à part entière.

Le CAPEDS, un outil social bientôt aux normes 

À l’instar de l’ENEDA, le Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales en abrégé « CAPEDS » devrait bientôt jouir d’un cadre juridique approprié à sa mission. Laquelle consiste à assurer un encadrement éducatif, psychosocial et une protection adaptée aux besoins de tout enfant en difficultés sociales.

Aussi, en régularisant cette situation, le gouvernement ambitionne de faciliter la prise en charge de cette catégorie d’individus. Cela passe inéluctablement par l’insertion et la réinsertion sociale. Notons que ces deux entités jouissent d’une autonomie de gestion financière. Et ce, même si elles demeurent rattachées à la Direction générale des affaires sociales.

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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