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Rive de l’Estuaire : les peuples Omyèné et Akélé menacent de représailles les auteurs de rituels

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C’est par le biais d’un communiqué publié dans le quotidien L’Union ce mercredi 14 mai 2025 que les peuples autochtones, gardiens légitimes des traditions spirituelles, ont mis en garde les auteurs de rituels clandestins ou irrespectueux le long des côtes de l’Estuaire. A cet effet, les représentants des peuples Mpongwè, Benga, Sékiani et Akèlè originaires de ladite province ont lancé un avertissement à que quiconque outrepasse cet appel à la prudence.

Soucieux du respect et de la préservation des lieux sacrés qui représentent un gage de paix et d’équilibre spirituel, ces sociétés traditionnelles ont tiré la sonnette d’alarme à l’endroit des auteurs de rituels individuels ou collectifs sur les rivages de l’Estuaire. Il s’agit notamment des zones de Bolokoboué, Ebéndjè, Cap Estérias jusqu’à Owéndo, qui sont des sites côtiers sacrés. Toute action visant à profaner ces lieux sera désormais considérée comme un acte de provocation spirituelle.

Pour les peuples Omyèné et Akèlè, aucun Gabonais ni ressortissant étranger n’est autorisé à invoquer ou solliciter les puissances côtières en versant du sang, quel qu’il soit. Ce rappel à l’ordre marque une position ferme des sociétés Mpongwè, Benga, Sékiani et Akèlè, qui exigent le respect de l’ordre ancestral établi. Tout contrevenant, préviennent-elles, sera exposé à des sanctions aussi bien spirituelles que sociales.

Le respect des traditions, un impératif intangible

Cette interpellation est la preuve tangible que les traditions et les lois coutumières conservent toute leur autorité et leur pertinence dans notre société contemporaine. Les peuples autochtones entendent rappeler qu’on ne joue pas avec les interdits ni avec la sacralité des terres transmises par les ancêtres. Le patrimoine spirituel de ces sociétés n’est pas un folklore, mais un système vivant de valeurs, de règles et de protection communautaire. 

La préservation de ces équilibres est essentielle à la stabilité culturelle et spirituelle du pays. Toute violation constitue non seulement une atteinte aux croyances des peuples riverains, mais aussi une menace pour la cohésion sociale. Le message est clair, la paix spirituelle des lieux sacrés ne se négocie pas.

Geneviève Dewuno Edou

Diplômée en journalisme,je suis chargée des rubriques Santé en plus d’être l’une des voix derrière de nombreux reportages de GMTtv. L'écriture, la pose de voix, la présentation du Journal télévisé sont les principales tâches que j’exécute et pour lesquelles je mets mes capacités au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time.

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