Libreville : la toiture de l’école publique d’Ambowé toujours en attente de réhabilitation
Située derrière le Camp De Gaulle dans le premier arrondissement de la Commune de Libreville, l’École publique d’Ambowè a perdu sa toiture le mercredi 2 février dernier, suite à un violent orage. Cinq mois après, la toiture de ce lieu d’apprentissage n’est toujours pas réhabilitée par le gouvernement.
Le violent orage qui avait déferlé sur le Grand Libreville le mercredi 2 février dernier aurait eu raison de la toiture de l’école publique d’Ambowè. Une situation qui a conduit à la délocalisation de la communauté éducative de cet établissement d’enseignement primaire. Cinq mois après ce sinistre, aucune réhabilitation n’est perceptible.
Si une délégation ministérielle conduite par le Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze avait effectué le déplacement sur les lieux du sinistre en présence de la Ministre de l’Education nationale Camélia Ntoutoume Leclercq, les populations qui en étaient rassurées déplorent que cette visite de terrain n’ait eu aucun impact en termes de travaux de restauration de cette toiture.
Une énième poudre de perlimpinpin du gouvernement Alain Claude Bilie-By-Nze ?
A l’instar de l’école publique d’Ambowè, les écoles publiques de Lalala 1 et d’Owendo ont été fortement impactées par cette catastrophe naturelle du mercredi 2 février dernier. Laquelle a causé d’importants dégâts matériels. Un sinistre qui avait perturbé l’année académique des élèves et encadreurs qui espéraient une réhabilitation dans des délais raisonnables comme le laissaient entrevoir les propos tenus par le Chef du gouvernement.
C’était a coup de renfort médiatique que le Premier ministre et ses collègues en charge de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, Aubierge Sylvie Ngoma et le Maire de la Commune de Libreville, Christiane Mba Ndutume «Il y a ce qui est visible. Mais il y a certainement des salles de classe qui ont été touchées. Il faut bien évaluer la sécurité des enfants et des enseignants. Pour l’heure, le principe de précaution veut qu’on suspende les cours dans ces écoles », avait indiqué Alain Claude Bilie-By-Nze.
Au moment où l’année académique 2022-2023 s’achève, cette énième poudre de perlimpinpin d’Alain Claude Bilie-By-Nze et ses ministres sera certainement à la rentrée scolaire 2023-2024 source de difficulté pour les habitants de ce bassin pédagogique.
Les échéances électorales sont remontées à la tête des priorités au point que les préoccupations quotidiennes des populations sont reléguées au second plan. Nous y reviendrons !
GMT TV