Inondations : les gabonais appréhendent l’arrivée des pluies
La rentrée scolaire au Gabon rime avec arrivée des pluies. Une saison de tous les dangers pour une bonne partie des habitants du Grand Libreville notamment et qui devrait une nouvelle fois causer d’incommensurables dégâts humains et matériels. Il n’est d’ailleurs pas exclu que plusieurs compatriotes se retrouvent à la rue. Entre inondation et éboulements, les populations qui résident dans des zones marécageuses et à risque se font du mauvais sang. Une équipe de Gabon Media Time s’est rendue dans les grands artères de la capitale afin de recueillir des informations et de savoir comment les gabonais appréhendent ce défis fasse à la nature.
Au cours de l’année 2023, notre pays a enregistré plusieurs cas d’inondation à travers le pays. Notamment dans les villes de Mouila, Koulamoutou, Libreville, Lambaréné, pour ne citer que ceux-là. Un fait que ces compatriotes faute d’initiatives et de politiques du gouvernement de la transition dirigé par Raymond Ndong Sima risque une fois de plus de connaître avec leur progéniture. D’autant plus que ces pluies diluviennes laissent ces derniers à la belle étoile. Dans le but de toucher du doigt, une équipe de la rédaction de Gabon Media Time a effectué une descente de terrain en vue de prendre le poul des gabonais.
Des barricades, nettoyages des caniveaux
Si certains compatriotes ne connaissent pas ce problème en saison des pluies, pour d’autres cette période est semblable à un cauchemar éveillé. Comme le confirme ce compatriote qui réside à Lalala Dakar « moi j’habite à Lalala Dakar, les locataires et moi avons cotisé et on a mis les briques autour de la maison. Mais s’il pleut fort, fort, l’eau rentre mais s’ il pleut légèrement l’eau ne va pas rentrer ». Une mesure qui est supposée empêcher les eaux de faire un désastre. Pourtant ne dit-on pas que l’eau trouve toujours son passage.
Outre les barricades et le curage des caniveaux, les populations souhaitent ardemment l’intervention des autorités car la tâche est lourde. C’est le cas du quartier Mindoubé 1 à la décharge où en période de pluie, les populations sont contraintes d’user de toutes sortes de stratagèmes pour rejoindre la terre ferme. « la-bas c’est un parcours du combattant vous allez voir un monsieur en veste et mais quand il pleut il enlève tout. Il reste en short juste pour traverser la rivière et arrivé chez le boutiquier pour aller au travail. Le Comité pour la transition et la Restauration des Institutions doit aller là-bas ». Les autorités compétentes sont donc invitées à intervenir promptement afin d’éviter le pire.
GMT TV