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Honorine Ngou : « je suis pour le 12 à 100%, nous passons de la médiocrité à la méritocratie »

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Annoncée par la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq le 04 janvier dernier, les nouveaux critères d’attribution de la bourse scolaire ne cessent de faire couler de l’encre. Interrogée sur la question, l’enseignante et écrivaine Honorine Ngou soutient le gouvernement dans sa décision de fixer à 12 l’accès à cette aide pour les élèves du 1er cycle.

C’est sur le plateau de notre confrère Gabon Télévision que Honorine Ngou s’est exprimée sur la question très controversée des nouveaux critères de bourses. L’écrivaine rejoint la position selon laquelle ces conditions vont pousser les jeunes apprenants gabonais à l’excellence. Elle s’est d’ailleurs insurgée face à l’opposition des parents d’élèves.

« Je suis pour le 12 à 100% »

La promesse du président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema de restituer la bourse scolaire a été saluée par les élèves, le corps enseignant et les parents. Toutefois, la sortie de Camélia Ntoutoume Leclercq annonçant la révision des conditions d’attribution de la bourse a suscité de vives réactions dans la société. Parmi les différentes prises de position se trouve celle de Honorine Ngou. L’enseignante est 100% d’accord avec les conditions fixées par les autorités de la Transition. Lesquels exigent une moyenne minimale de 12 sur 20 pour les apprenants du 1er cycle et 11 pour ceux du 2ème cycle.

Pour justifier sa position, Honorine Ngou avance que la restitution des institutions implique la promotion de l’excellence. « Quand on parle de restauration des institutions on parle aussi de restauration du système éducatif parce que nous passons de l’école de la médiocrité ou de la médiocratie à l’école du mérite et de la méritocratie » a-t-elle indiqué. Selon l’écrivaine, la révision des critères d’attribution des bourses concourrait donc à ce passage de la médiocratie à la méritocratie.

« C’est pourquoi je suis étonnée de voir que les parents d’élèves prennent position aujourd’hui pour dénoncer la moyenne de 12. C’est incroyable! » s’est insurgée la femme de lettres. Non sans manquer de rappeler aux nouvelles autorités que l’excellence recherchée nécessite d’autres mesures.

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