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HAC: le siège de Lucie Akalane toujours vacant trois ans après sa nomination à la Cour constitutionnelle

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Nommé en septembre 2019 en tant que juge constitutionnel, l’ancien conseiller membre à la Haute autorité de la communication (HAC) Lucie Akalane, n’a toujours pas de remplaçant au sein de cette autorité administrative indépendante. Une situation pour le moins incompréhensible et qui pourrait mettre à mal le fonctionnement de cette dernière. 

Si récemment le nouveau président de la HAC Germain Ngoyo Moussavou à officiellement pris ses fonctions, après l’absence prolongée de son ancien président, l’institution fait toujours face à quelques manquements dans sa composition. Et pour cause son organe décisionnel continu d’être amputé d’un membre. 

En effet, nommé à la Cour constitutionnelle, l’ancien porte-parole de cette autorité chargée de la régulation des médias, Lucie Akalane, n’a toujours pas de remplaçant. Une situation qui a une incidence sur son fonctionnement puisque les décisions prises en son sein le sont de manière collégiale. 

Un manquement qui pour de nombreux professionnels des médias devrait interpeller les plus hautes autorités surtout au sein de cet organe où l’impartialité et la transparence constituent le principal leitmotiv de ses membres. Pour assurer efficacement sa mission, cette entité doit donc comprendre un collège parfaitement équilibré. Pour rappel, les membres de la Haute autorité de la communication sont proposés par la présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale et la corporation. Leur mandat est de cinq ans, renouvelable une fois.

Henriette Lembet

Journaliste Le temps est une donnée fatale à laquelle rien ne résiste...

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