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Général Brice Oligui Nguema : « il n’y a plus de majorité ni d’opposition »

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Le président du Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI) Brice Oligui Nguema multiplie ces derniers jours les rencontres avec les partenaires sociaux dans l’optique de planter le cadre d’une transition apaisée. Ce vendredi 1er septembre, à la faveur de sa rencontre avec les acteurs politiques, il a appelé à sortir des considérations partisanes en affirmant qu’il n’y a plus de majorité ni d’opposition.   

Si la prise du pouvoir par l’armée a suscité une euphorie au sein de la population, les militaires savent qu’ils sont très attendus sur la construction d’un cadre institutionnel répondant aux standards d’une démocratie responsable. Une lourde responsabilité que cet officier supérieur entend porter en associant les forces vives de la nation et notamment l’ensemble des acteurs politiques.

Brice Oligui Nguema appel les partis à contribuer à la construction des nouvelles institutions

Pour le Général Brice Oligui Nguema, la démarche qui est la sienne se veut la plus inclusive possible. « Il n’y a plus de majorité ni d’opposition. Pour qu’il y ait majorité ou opposition, il faut un parti de la majorité au pouvoir et vice versa. Or, dans notre cas, nous ne sommes pas un parti », a-t-il affirmé devant un parterre de responsables politiques. Une manière aussi pour le président de la transition d’appeler ses interlocuteurs à faire corps avec leur armée.

Poursuivant dans sa lancée, il a appelé les partis politiques à participer à cette construction de mise en place d’institutions fortes. « Nous ne voulons plus des machinations où trois à quatre opposants se réunissent et décident de faire changer le code qui est ensuite approuvé par le pouvoir en place », a martelé le Général Brice Oligui Nguema après avoir invité ses convives à agir dans le sens des décisions qui répondent aux aspirations du peuple gabonais.

Notons que les acteurs politiques ont au cours de cette rencontre eu des échanges francs avec le président de la transition au Gabon, notamment sur l’épineuse question de la limitation du mandat présidentiel.

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