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Gabon : une valorisation de la culture limitée à quelques concerts politiques

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À l’analyse des 30 projets prioritaires du CTRI contenus dans le plan national de développement de la transition (PNDT) 2024-2026, un fait ressort. L’absence de projets culturels, mieux de valorisation culturelle. Pourtant cet aspect concourt inéluctablement au développement du pays. Que l’on évoque l’économie, les finances, l’éducation, la santé, la culture du résultat et du bien-faire, doit être intégrée. Pour nos autorités pourtant, elle semble se limiter à quelques concerts populistes, visant à distraire une jeunesse abonnée au chômage. 

Si lors de la prise de pouvoir des autorités de la transition, ces derniers avaient annoncé un changement de paradigme à tous les niveaux. Et qu’aucun secteur ne serait négligé. Aujourd’hui, force est de constater que ces multiples promesses n’étaient que vaines. Et pour cause, parmi les 30 projets prioritaires du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), un bon nombre de secteurs essentiels manque à l’appel. Notamment celui de la culture qui est à l’agonie depuis des années. 

La culture, parent pauvre du CTRI

En effet, la culture ne figure pas parmi les 30 projets prioritaires du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions. Pourtant la valorisation de la culture d’un pays est essentielle. D’abord, la culture est une source d’identité nationale et individuelle. Elle définit qui nous sommes en tant que peuple et façonne nos valeurs, nos traditions ainsi que nos modes de vie. Le gouvernement gabonais devrait penser à mettre en valeur et à préserver la culture car, cela renforce le sentiment d’appartenance et de fierté chez ses citoyens et même chez les étrangers. 

Le secteur culturel joue un rôle crucial dans le développement économique d’un pays. Avec les industries culturelles telles que l’art, la musique, le cinéma, la littérature, la gastronomie et le tourisme. Ces branches de la culture contribuent y de manière significative. A travers l’organisation des festivals, la mise en place des mécanismes qui permettraient aux acteurs culturels de se développer personnellement, de développer leur art et de l’exporter. La construction des musées, des salles de spectacles et autres. Ces actions ont pour conséquence d’attirer des touristes, de vendre nos productions et d’accroître notre notoriété à l’international. 

La culture, un outil de soft power sur la scène internationale

Il faut souligner que ces mécanismes stimulent la création d’emplois et favorisent l’innovation et la créativité. La valorisation de la culture peut également favoriser le dialogue interculturel et la compréhension mutuelle entre toutes les couches de la société. En célébrant la diversité culturelle et en encourageant les échanges culturels, les pays peuvent promouvoir la paix, la tolérance et le respect des différences. La culture est donc un puissant vecteur de soft power sur la scène internationale. 

A l’exemple de l’Inde qui possède l’une des cultures les plus anciennes et les plus riches au monde. Et ce grâce à une variété de traditions, de langues, de religions et de coutumes. Des arts comme la danse classique indienne, la musique, le cinéma de Bollywood et l’artisanat qui font la richesse de ce pays. Et même la France qui se distingue mondialement. L’art, la littérature, la gastronomie et la mode. Des institutions comme le Louvre, la Sorbonne et la comédie française qui sont des symboles culturels poignants. Malheureusement, pour notre pays dont les dirigeants auraient décidé de se limiter aux concerts politiques dit de la « transition ». A cette allure, « l’essor » de la culture gabonaise n’est pas prêt d’atteindre « la felicité ».

Esther Kengue

Diplômée en Communication des organisations, l'écriture est une vocation que je mets au quotidien au profit de la rédaction de Gabon Media Time pour servir mon pays.

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Un commentaire

  1. Clairement nous sommes mis de côté. Avec Malheureusement un Ministre et une Commission de la Jeunesse qui ne sait pas quoi faire, ni où aller. On marche le jour le jour.

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