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Gabon : tension autour des perdiems des assises sur la politique nationale du manuel scolaire

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Les assises sur la politique nationale du manuel scolaire, tenues du 29 au 31 juillet, ont laissé place à une vive polémique depuis le 7 août, date de distribution des perdiems aux participants. Plusieurs acteurs du secteur éducatif se sont indignés de la répartition des jetons de présence, dénonçant une injustice orchestrée par certains responsables de l’organisation, selon notre confrère Point Noire TV.

La situation au ministère de l’Éducation nationale est tendue. En effet, les participants, mécontents, accusent les organisateurs d’avoir privilégié des proches dans la distribution des perdiems, au détriment d’une répartition équitable. Un présumé favoritisme qui a poussé les participants à interpeller le Directeur de cabinet du ministre de l’Éducation, Camélia Ntoutoume Leclercq, en sa qualité de président du bureau des assises.

Le « copains-coquins » une épine dans le pied du CTRI

D’après les témoignages recueillis par Point Noire TV, plusieurs acteurs de la sphère éducative, ayant travaillé d’arrache-pied pendant les trois jours des assises sur le manuel scolaire, n’ont reçu que la modeste somme de 15 000 FCFA, tandis que d’autres ont été gratifiés de montants exorbitants, allant de 200 000 à 300 000 FCFA. C’est cette disparité qui a suscité la colère et l’incompréhension, en particulier chez ceux qui estiment avoir été les principaux contributeurs des ateliers. 

Ces participants ont sollicité l’intervention du directeur de cabinet du ministre de l’Éducation. «  Il est impératif que des explications soient fournies et que des mesures soient prises pour rectifier cette injustice qui entache la crédibilité des organisateurs à l’heure de la transition, et qui vient tenter de saboter le travail parfaitement mené par la ministre de l’éducation nationale au sein de ce département ministériel depuis plusieurs années », a déclaré un participant qui espère que justice soit rendue.

La pratique du  « copains et coquins » a la peau dure. En effet, cette affaire jette une ombre sur les efforts du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qui tente de rétablir la justice et l’équité au sein des institutions publiques. La tension autour de cette affaire reflète également les défis persistants que doit relever le gouvernement pour instaurer la transparence et la bonne gouvernance dans l’administration gabonaise.

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